Bordeaux stoppe la série de Rennes
Les Girondins pour une fois se sont montrés plutôt cohérents dans leur jeu, faisant preuve de patience, et de réalisme, mais ils ont aussi profité des largesses défensives des Bretons. Avec un doublé, Diabaté en est à cinq buts en championnat cette saison, tous marqués lors des quatre dernières journées. Le buteur malien permet à Bordeaux d'enchaîner un septième match sans défaite en championnat et de surmonter avec panache la déconvenue à Lille en demi-finale de Coupe de la Ligue.
Rennes par intermittence, Bordeaux avec opportunisme
Les Girondins, qui ont vu partir cette semaine Henri Saivet et Wahbi Khazri, deux dépositaires de leur jeu, étaient très attendus après la gifle subie mardi dans le Nord. En attendant la cure de jeunisme qui sera officialisée lundi avec les arrivées du milieu uruguayen Mauro Arambarri (20 ans) et de l'attaquant brésilien Malcom (18 ans), présents ce dimanche dans les tribunes, les hommes de Willy Sagnol ont montré un visage conquérant. Ils le doivent à un gros réalisme, matérialisé par Cheick Diabaté, à l'efficacité redoutable en 2016. Il a simplifié la vie des siens face à des Rennais venus pourtant avec des ambitions.
Sans véritable avant-centre en début de match mais avec deux ailiers, Ntep et Sio, qui ont donné le tournis aux latéraux girondins, l'option tactique du nouveau coach breton a fonctionné vingt minutes. Mais ni Ntep, servi par Quintero pour un face à face perdu face à Prior (12e), ni Sio (19e), n'en ont pas profité. Puis tout s'est délité. Le milieu rennais a perdu le contrôle puis ses repères défensifs sur un ballon brossé d'Ounas pour la tête smashée de Diabaté qui trompait Costil, pas irréprochable sur le coup (1-0, 29e).
Diabaté inspiré
L'apport de Dembelé, rentré à la pause, était censé amener un peu plus d'allant à une attaque rennaise en souffrance. Ce fût le cas sur trois accélérations, dont l'une ponctuée d'une frappe contrée. Mais l'entreprise visiteuse fût de courte durée, Diabaté se chargeant de réduire à néant tout espoir de retour d'une reprise du gauche limpide (2-0, 51e). Le calvaire breton se poursuivait avec une frappe d'Ounas repoussée par Costil qui était reprise victorieusement par Rolan (67), avant que Touré, d'une frappe croisée du gauche, ne clôture le spectacle en fin de temps additionnel. Donnant au score une ampleur peut-être un peu trop importante pour les Bretons, lesquels cependant n'ont joué que par intermittence, ce qui ne leur a pas permis de stoppé l'euphorie bordelaise.
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