Caen confirme, Amiens enchaîne, Bordeaux et Lille n'y arrivent pas
Caen réaliste
Caen poursuit son surprenant parcours., après sa victoire sur Bordeaux 1-0). Bordeaux avait pourtant largement dominé l'entame de match, obligeant Vercoutre à s'interposer trois fois, notamment sur une tête à bout portant de Jovanovic (9). Mais c'est Caen qui a fait preuve d'un froid réalisme en marquant dès sa première opportunité. Sur un centre au cordeau de Rodelin, Santini, qui n'avait plus inscrit le moindre but depuis mi-septembre, a catapulté sa tête au 2e poteau dans les filets de Costil (1-0, 23).
D'une frappe somptueuse de 30 m qui a touché la barre, Mbengue était même tout près de signer le but du break (39). Mais signe que rien ne va pour eux, les Bordelais se voyaient refuser un penalty pourtant assez évident sur un tacle plus que litigieux de Genevois sur Malcom (43). Les Girondins ont aussi trouvé la transversale par Kamano (47), mais ils ont un peu disparu ensuite, malgré un but refusé pour hors-jeu à Mendy (90)
Bordeaux en apnée
Après le nul cruel contre Marseille, Bordeaux n'a donc pas su réagir à Caen. Les Girondins n'ont plus gagné depuis le 23 septembre et ne parviennent pas à enrayer leur chute libre, puisqu'ils n'ont grappillé que 2 points sur les 21 derniers mis en jeu L''équipe de Jocelyn Gourvennec n'avance plus, s'engluant dans les bas-fonds du classement (13e, 17 pts). Les Bordelais semblent sans cesse pouvoir s'en sortir, mais ils manquent d'imaginationsont souvent en panne de solution, perdu dans leur jeu, et rapidement asphyxiés par leurs adversaires, dès que ceux-ci, comme l'a fait le Stade Malhebe, impriment du rythme et prennent le score.
Rien ne va non plus pour son voisin du sud-ouest Toulouse. Les hommes de Pascal Dupraz, qui avait pris le pari d'écarter de son groupe son milieu Gianelli Imbula, a subi la loi de Dijon, logique vainqueur 3-1. Une défaite qui profite à Troyes, impérial face à Angers (2-0) et qui pointe désormais à la 11e place (18 pts).
Lille à la dérive
Avec ou sans Bielsa, le LOSC ne connaît pas davantage de réussite. Et so nfond de jeu est bien pauvre. Ce n'était évidemment ce à quoi s'attendait au départ son nouveau propriétaire, l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois Gérard Lopez, pour amorcer son très ambitieux projet de reprise, mais force est de constater qu'avec seulement 12 points en 14 journées, on est très loin des promesses du "Losc Unlimited"...
Pour le premier match depuis l'éviction d'"El Loco", la nouvelle "cellule technique" mise sur pied par Luis Campos et composée des inconnus Fernando Da Cruz, Joao Sacramento, Benoît Delaval et Franck Mantaux, a été incapable de susciter le fameux "choc psychologique" auprès des joueurs, toujours aussi déboussolés sur le terrain. Et ce, même si le fameux 3-3-3-1 a été jeté aux oubliettes au profit d'un 4-2-3-1 plus classique.
Il n'a fallu qu'à peine trente minutes de jeu pour que Montpellier ne plie la rencontre par l'intermédiaire de Roussillon (5e), Sio (26e), et Ninga (31), trop heureux de profiter des largesses défensives nordistes à l'image d'un Malcuit dépassé. Le score aurait même pu s'alourdir si Maignan n'avait pas vu la tête d'Aguilar s'écraser sur le poteau (51e)...
Et voilà Montpellier, l'une des plus faibles attaques de Ligue 1 (12 buts) -comme Caen d'ailleurs qui en a marqué 10- dans le wagon de tête de la Ligue 1 !
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