Caen fait exploser Rennes
Caen a donc livré un match incroyable avec une grosse partie de Julien Féret (un but et trois passes décisives). Les Normands restent certes relégables mais pourront se servir de ce match pour se rassurer et se relancer.
Féret sur tous les fronts
Les équipes fatiguées ont souvent du mal à débuter le match. Rennes, poussé aux tirs au but par Reims jeudi en Coupe de France en a été le parfait exemple contre Caen, qui ne jouait pas en milieu de semaine. Les Bretons ont manqué de vigilance à chaque début de mi-temps, pris deux fois en défaut par un ancien de la maison rouge et noir, Julien Féret, qui a distribué deux caviars (4e et 50e).
Le premier sur un centre pour la tête de l'avant-centre Sloan Privat (0-1, 4e), le deuxième sur une ouverture millimétrée pour l'ailier Lenny Nangis, très vif, qui a dribblé le gardien Benoît Costil et marqué dans le but vide (1-2, 50e). Mais même en dehors de ces deux courtes périodes d'égarement fatales, Rennes n'a pas montré un visage beaucoup plus séduisant que lors de ses sorties précédentes. Malgré la grosse activité de Christian Brüls, un peu trop seul, Rennes a une nouvelle fois peiné en attaque, avec très peu d'occasions franches. Il a fallu d'ailleurs le coup de pouce involontaire d'un défenseur normand pour que les Bretons égalisent par André. Cela n'a pas déstabilisé les Caennais qui ont encore marqué deux fois par Julien Féret qui marquait de près (85e) et cinq minutes plus tard, il était de nouveau passeur pour Da Silva qui crucifiait Costil et le Stade Rennais.
Lens en manque d'efficacité
Autre équipe fatiguée, Reims a souffert pour ne pas s'incliner face à des Lensois qui auraient mérité mieux, mais qui se montrés maladroits ou pour le moins malheureux. Ils pourront s'en vouloir ne pas avoir converti leurs nombreuses occasions (par Guillaume, Cyprien, Chavarria et Coulibaly, face au portier rémois Johny Placide, en état de grâce. Les joueurs d'Antoine Kombouaré ont été très dangereux, notamment en seconde période, tentant 21 frappes, dont 10 cadrées, mais ont buté sur l'infranchissable gardien, pourtant contesté ces dernières semaines.
Entre l'indigne pelouse du stade Auguste-Delaune, les nombreux habituels titulaires absents des deux côtés (pour cause de CAN ou de blessures) et la période de doute que traversent les deux clubs, les ingrédients étaient réunis pour offrir un match à haut déchet technique. Et effectivement, il y eut beaucoup de ballons laissés en route et de gestes approximatifs, mais les occasions lensoises manquées ont fait office de spectacle. Reims aurait pu en profiter pour renverser la tendance, sur ses deux seules vraies opportunités par Bourillon en première période ou par Courtet à l'ultime minute.
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