Caen tient tête à Bordeaux
Si Bordeaux voulait suivre le rythme effréné de Marseille et ses huit victoires d’affilée, il fallait s’imposer cet après-midi face au promu Caen. Le paradoxe bordelais, c’est qu’il semble plus facile aux hommes de Sagnol de jouer les gros bras que les petits. Cela se confirmait dans les dix premières minutes avec deux situations favorables aux Normands. Nangis avait trouvé les poings de Carrasso (2e) et Koita le poteau (8e). Diesel (11 buts inscrits sur 15 en 2e période avant ce match, ndlr), Bordeaux affichait des difficultés à faire le jeu. Mais la constante girondine réside dans la bonification des coups de pied arrêtés. Suite à une main volontaire de Calvé dans la surface, M. Castro sifflait un penalty logique. Diabaté transformait ce cadeau sans trembler (1-0, 22e).
La frustration caennaise
Ce but libérait davantage les Girondins et frustraient encore plus les Caennais, souvent joueurs cette saison mais rarement récompensés. Les Normands subissaient même un autre coup dur avec la blessure de Koita sur un tacle appuyé de Poko sur la cheville (36e). Bazile le remplaçait et signalait d’entrée. A l’issue d’un grand numéro dans la surface, il butait à bout portant sur la main ferme de Carrasso (39e). Dans son malheur, Malherbe a un soupçon de chance en voyant le tir puissant de Faubert dévié au dessus de la barre (42e).
Carrasso avait anticipé...
La fatalité ne fait pas partie du vocabulaire de Patrice Garande qui boostait ses joueurs pour égaliser. Le danger se rapprochait des cages girondines sur une belle frappe de Duhamel que Carrasso repoussait (51e). Cette poussée caennaise arrangeait Bordeaux qui pouvait se replier et exploser en contre. A condition de résister aux attaques normandes. La puissance de Bazile et le placement de Duhamel donnaient toutefois du fil à retordre aux défenseurs girondins. Les centres de Bazile étaient les plus dangereux pour le portier local (70e, 75e). Caen était finalement récompensé sur un énième débordement de Bazile qui profitait de l’incroyable anticipation de Carrasso pour marquer facilement (77e). Les Normands en voulaient plus et finissaient leur match fort. Une frappe de Langis (88e) indiquait aux Girondins que ce nul n’était finalement pas une mauvaise affaire.
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