Claude Puel : "la pression ? un moteur qui maintient en éveil"
Comment se présente ce match contre Lille ?
"Nous n'avons plus tellement de jokers. Nous savons que nous aurons affaire à une belle équipe, qui a des prétentions. Je ne la crains pas. C'est un bon challenge à relever. Nous savons que cette formation a de la vitesse en attaque et qu'il faudra gérer cela. C'est un bon outsider qui a pris un bon départ dans ce championnat. Nous devrons être prêts pour les deux matches qui viennent contre Lille et Benfica. Nous devons capitaliser la qualité de jeu que nous avons eue avant la trêve".
Comment l'équipe se sent-elle actuellement ?
"Ceux qui sont restés à Lyon durant la trêve ont fourni un travail intéressant et dynamique. Ceux qui sont revenus de leurs sélections ont connu des fortunes diverses mais tout le monde a le sourire. Tout le monde est prêt. On sent les joueurs concernés et impliqués. Le groupe vit bien. Je pense que le groupe aura plus de vigilance et de concentration, notamment sur les phases arrêtées, qu'en début de saison. Ensuite, plus nous prendrons de points et plus vous verrez de sourires à l'entraînement".
Comment vivez-vous cet ultimatum fixé par Jean-Michel Aulas à fin octobre ?
"Je ne me sens pas concerné par un quelconque ultimatum. Je ne vais pas dire que je suis dans mon élément mais cela ne me dérange pas. La pression, cela dépend de ce que l'on en fait. C'est un moteur. Cela maintient en éveil. Ensuite, après le PSG, il y a Rennes, donc nous risquons de repousser l'échéance à début novembre. Nous sommes encore convalescents dans le jeu et nous avons besoin de prendre des points et d'obtenir des résultats. Le message que j'ai à adresser au public est d'encourager son équipe, d'être derrière elle. Quant à l'attitude des spectateurs envers moi eh bien... je fais partie de l'équipe !"
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