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Coronavirus : les dérogations refusées dans les stades de Ligue 1, Quillot pointe un "deux poids, deux mesures"

A cinq jours du coup d'envoi de la Ligue 1, Nantes, Bordeaux et Marseille ont vu leurs demandes de dérogations refusées pour accueillir plus de 5000 personnes dans leur stade. Des décisions qui surprennent le directeur général de la Ligue de football professionnel Didier Quillot.
Article rédigé par Hugo Monier
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
  (IVAN TERRON / MAXPPP)

La jauge de 5000 spectateurs dans les stades n'est pas encore prête à bouger. Les trois dérogations demandées par Marseille, Bordeaux et Nantes ont été refusées par leurs préfectures respectives. "Je suis très surpris et je ne comprends pas pourquoi les trois dérogations ont été refusées alors que le Puy du Fou a pu accueillir 9 000 spectateurs ce week-end, a réagi le directeur général de la LFP Didier Quillot sur Europe 1Il y a un deux poids, deux mesures, je ne suis pas le seul à le dire. Les organisateurs de festivals de musique ont fait la même remarque."

Un protocole sanitaire prêt

Marseille avait demandé à accueillir 20 000 personnes au Stade Vélodrome (qui compte 67 000 places) contre Saint-Etienne, vendredi, pour l'ouverture du championnat. Bordeaux visait 10 000 spectateurs contre Nantes, samedi, sur les 42 000 qu'il peut recevoir au Matmut Atlantique. Le club ligérien n'a pas eu plus de chance avec sa requête. Nantes espérait 15 000 spectateurs à la Beaujoire (35 000 places) contre Nîmes le 30 août, pour la 2e journée du championnat. "Il faut absolument une uniformité dans les décisions à travers le territoire, sinon plus personne ne va rien comprendre, a-t-il poursuivi. De notre côté, à la LFP, on a défini un protocole sanitaire pour l'accueil du public jusqu'à 5 000 personnes dans le strict respect des mesures sanitaires et aussi au-delà, dès l’instant où le préfet peut donner une dérogation."

Le directeur général de la LFP remet également en cause la jauge de base, qu'il juge inadaptée à la réalité des stades. "Il y a la place dans tous les stades de Ligue 1 et de Ligue 2, a-t-il expliqué. On peut s'interroger sur ce plafond de 5 000 personnes. Partir de la jauge totale de chaque stade aurait plus de sens." Didier Quillot a assuré que la Ligue de football professionnel allait "être en soutien" des clubs pour les prochaines demandes de dérogation. Mais la recrudescence des contaminations chez les joueurs, comme à Marseille où trois cas positifs ont été annoncés, pourrait freiner un peu plus le retour à la normale de la Ligue 1.

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