Des filets de protection au Vélodrome... et de la prison pour 3 supporteurs
"Les fouilles réalisées à l'entrée au stade seront renforcées, à la fois au point de vue quantitatif, avec un doublement des effectifs des agents de sécurité dédiés à la palpation dans chacun des virages, et au point de vue qualitatif afin d'améliorer la fluidité des contrôles", a détaillé le préfet de police Laurent Nunez dans un communiqué, à l'issue d'une rencontre avec le président de l'OM Vincent Labrune. "Des filets de protection seront installés devant les virages nord et sud", a-t-il ajouté.
Enfin, "une coopération étroite s'instaurera entre l'Olympique de Marseille et les services de police pour augmenter le nombre de mises à disposition de supporters à l'origine de troubles et favoriser la prise rapide et systématique de décisions d'interdiction de stade", a-t-il précisé. Outre ces mesures, des interdictions administratives de stade "seront prochainement décidées à l'encontre des personnes ayant participé aux troubles dans l'enceinte et aux abords du stade Vélodrome" dimanche, a rappelé le préfet. Ces mesures s'appliqueront "dès le match OM-Angers" de dimanche, a souligné la préfecture, qui a convenu de "revoir la direction du club" ultérieurement pour en assurer le suivi.
Trois supporteurs condamnés
Toujours consécutivement à cette opposition décidément très animée et émaillée d'incidents entre les deux olympiques, trois supporteurs de l'OM, jugés en comparution immédiate, ont été condamnés à de la prison ferme pour des violences. Ces supporters, jugés pour violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique avec armes par destination et à l'occasion d'une rencontre sportive, ont également écopé d'une interdiction pendant deux ans des stades où joue l'OM, qu'il s'agisse de matchs à domicile, à l'extérieur, de la L1, de la Coupe de France. Elle vaut aussi pour les matches de l'Euro 2016. Six à huit mois de prison avait été requis contre eux. Deux autres supporteurs, poursuivis pour les mêmes faits mais ayant sollicité un délai pour préparer leur défense, seront jugés le 25 octobre. Un Marseillais, poursuivi pour avoir brandi un fumigène à l'intérieur du stade, sera également jugé ce jour. Âgés de 18 à 29 ans, ces jeunes hommes ont été surpris en train de lancer divers projectiles sur les CRS assurant la sécurité autour du stade.
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