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Deschamps : "Il n'y a pas de moral en berne"

L'entraîneur de Marseille Didier Deschamps a estimé qu'une éventuelle victoire en finale de la Coupe de la Ligue, samedi contre Lyon, ne sauverait "rien du tout" de sa saison médiocre en L1, tout en soulignant qu'il s'agit d'un "match à part" qui "sort du quotidien".
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Etes-vous confiant ?
Didier Deschamps : "Oui, bien évidemment. C'est un contexte particulier, différent, avec une finale, un titre au bout. On sait le plaisir que ça nous a procuré les années précédentes. C'est un match à part. Si on a la bonne idée de gagner ce titre, ça ne peut être que positif pour la suite".

Est-ce la peur qui prime ou la surmotivation chez les joueurs ?
D.D: "Il n'y a pas de moral en berne. Quand on a le bonheur de préparer une finale, c'est déjà quelque chose de magnifique. La motivation sera là, on fera tout pour arriver le plus armé pour défendre notre chance demain, en sachant qu'il y aura une très bonne équipe en face, qui arrive avec plus de confiance et de sérénité accumulées depuis des semaines".

Ce match peut-il sauver la saison ?
D.D: "Ca ne sauve rien du tout. C'est une finale, il y a un enjeu, un titre au bout. Ca ne va pas nous donner des points en plus en championnat. On sort de notre quotidien".

Quelle équipe a le plus à perdre?
D.D: "C'est le seul titre qu'on peut gagner, notre adversaire peut en gagner un autre".

Vous êtes le double tenant du titre, cela fait-il de l'OM le favori ?
D.D: (sourire) "Ca, c'est la pensée du président d'en face, même vous (les journalistes, ndlr) aurez du mal à nous donner favori. On ne peut pas dire qu'on ait des trajectoires similaires. Après, dans un match de foot, on pense qu'il y a une équipe plus forte sur le papier, mais il peut se passer beaucoup de choses, on l'a vu en Coupe de France où on l'a appris à nos dépens".

Peut-on surprendre l'adversaire entre deux équipes qui se connaissent bien?
D.D "Il y a toujours des options que Rémi (Garde, l'entraîneur de Lyon, ndlr) peut prendre et moi aussi. On se connaît parce que ce sont deux équipes très télévisées, on connaît les points forts et les caractéristiques. Il y a toujours la qualité individuelle qui peut faire la différence. Sur une finale, à qualité égale, c'est le mental qui fait souvent la différence".

Comment vivez-vous la situation?
D.D: "La situation est très difficile pour tout le monde, pour moi y compris. Je ne me soucie que de ce qui peut se passer demain".

Est-ce la période la plus dure de votre vie professionnelle?
D.D: "Je n'ai pas la faculté à mesurer le bonheur et la tristesse. C'est évidemment une période très difficile".

D.D: Un groupe de supporters a appelé à cesser la grève des encouragements...
R: "Plus on a de soutien, mieux c'est. Pour mes joueurs, c'est toujours quelque chose qui peut amener un plus".

Qu'est-ce que cela vous fait de revenir au Stade de France ?
D.D: "C'est un stade que j'aime bien, parce que j'y ai de très bons souvenirs, en tant que joueur et entraîneur. En tant que joueur, j'y ai connu le plus beau. Je n'irais pas l'appeler mon jardin, ce serait exagéré, mais c'est toujours particulier et un privilège d'y revenir. On y est revenu face au Red Star (5-0 en 32e de finale, ndlr) mais ça n'avait pas la saveur d'une finale. J'ai mes repères dans les vestiaires, mais je ne m'assois pas à la même place qu'avant".

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