Deschamps : "Porter ce maillot-là c'est lourd"
Q: Une nouvelle défaite, c'est encore une mauvaise soirée...
R: "C'est une sale soirée. Elle avait mal débuté, elle s'est mal finie. On leur offre l'opportunité de mener au score sur penalty. On est revenu. Il y a une différence qui s'est vue avec une équipe en confiance, avec des joueurs de qualité. Il y a des décisions à notre encontre, mais je ne vais pas me réfugier derrière ça, ça n'enlève rien à Montpellier qui a fait un bon match. Pour mon équipe, dans un contexte difficile, ça a été difficile."
Q: Y avait-il une classe d'écart entre les deux équipes?
R: "Ils sont très réalistes. A partir du moment où ils mènent 2 à 1, c'est plus facile. Il y a de la qualité. Sur leur deuxième but, au début de l'action, il y a une faute contre nous qui n'est pas sifflée. On aurait aussi pu bénéficier d'un penalty (Brandao a réclamé une faute sur lui dans la surface, nldr), mais il y a ensuite un scénario qui les a galvanisés."
Q: Comment pouvez-vous réagir d'ici à samedi?
R: "La situation est très compliquée, difficile. On ne va pas incriminer Pierre, Paul ou Jacques. Il faut évacuer et arriver avec suffisamment de confiance pour jouer le coup à fond samedi. On a un match très important samedi. Mon travail c'est de préparer l'équipe pour qu'elle soit dans le meilleur état d'esprit possible. C'est la dernière chance de gagner un trophée cette année."
Q: Ne regrettez-vous pas d'avoir fait entrer certains joueurs (Valbuena, Amalfitano, André Ayew) trop tard?
R: "Je n'ai pas de regrets, ils rentrent 20 minutes, on a eu un match très difficile dimanche, il y a eu peu de temps de récupération. Si je les fais rentrer c'est pour amener du +jus+. Je ne peux pas faire jouer toujours les 11 mêmes, j'ai fait des choix et je les assume totalement."
Q: Les joueurs doutent-ils ? Ont-ils lâché?
R: "Forcément, le contexte est très pesant, mais il ne faut pas non plus baisser la tête, il faut lutter même si on a beaucoup d'éléments défavorables, mais il n'y a pas de remède miracle. Pour les joueurs, c'est un problème de confiance, de fébrilité, les événements sont défavorables. Porter ce maillot-là c'est lourd, quand ça va bien c'est facile, quand ça va mal, c'est plus compliqué."
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