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Didier Deschamps: "Ca fait mal"

"Il faut faire en sorte de finir au mieux, personne n'a envie de finir en roue libre", a soutenu l'entraîneur de Marseille Didier Deschamps après la défaite (2-1), la 10e en 11 matches, contre le Paris SG lors de la 31e journée de L1. "Ca fait mal aujourd'hui. Il faut penser à ce qu'il y a devant nous", a confié le coach qui a offert cinq titres à l'OM ces trois dernières saisons (championnat en 2010, Coupe de la Ligue 2010 et 2011, plus 2 trophée des champions.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Didier Deschamps dubitatif (ANDREAS GEBERT / MAXPPP)

Le score vous paraît-il juste?
"Non. Je pense que la défaite est injuste par rapport à ce qu'on a fait. Ils ont marqué deux buts sur deux frappes cadrées et encore pas vraiment sur le 2e car c'est une tête avec l'arrière du crâne. L'an passé, on avait perdu sur le même score mais Paris nous avait été supérieur. Je n'ai pas cette sensation ce soir. On a eu cinq premières minutes timides mais après on a fait de bonnes choses et Mandanda n'a plus rien eu à faire. On n'a pas renoncé mais quand on revient on prend un but juste après. Nos occasions auraient pu nous offrir au moins le nul. Cela n'aurait pas été immérité je pense. Il y a des regrets car on a un sentiment d'injustice. Des fois on ne fait pas tout ce qu'il faut et on ne mérite pas. Mais là, dans l'envie et la détermination on a fait beaucoup de bonnes choses. Mais il n'y a pas grand chose qui tourne en notre faveur".

Sur quoi pouvez-vous vous appuyer?
"Il faut maintenant afficher contre d'autres adversaires les mêmes intentions que ce soir. On ne peut pas revenir en arrière. Il faut s'appuyer là-dessus pour les échéances qui viennent. Bon, le PSG était devant nous et il faut tenir compte de l'adversité. On a bien répondu mais ce qui compte le plus, c'est le résultat final.

Comment jugez-vous l'envie des joueurs dans la crise qui secoue le club?
"Si les joueurs ne sont pas motivés... Non, ils sont pros. Dans une période difficile, ils ont prouvé qu'ils sont là".

Diriez-vous que comme au match aller, la dureté du match a pris le dessus sur la technique?
"Il y a eu pas mal de contacts dès le début du match. Par rapport à ce qu'il s'était passé au match aller, il y avait de l'engagement. C'était prévisible qu'il y ait des étincelles au milieu vu la densité des trois Parisiens au milieu. C'est normal qu'il y ait eu pas mal de fautes. La pelouse aussi facilitait la vitesse du ballon. Et quand il y a des duels, de la densité, cela amène du déchet technique".
A quoi pensez-vous en ce moment?
"A digérer. Ca fait mal aujourd'hui. Il faut penser à ce qu'il y a devant nous. Il reste six semaines de compétition. Il faut faire en sorte de finir au mieux. Personne n'a envie de finir en roue libre".

Quel est maintenant votre match le plus important de la semaine: la finale de coupe de la Ligue ou la réception de Montpellier?
"Ca y est, ça commence. Parlez-moi de Paris et je parlerais de Montpellier mardi. Je gèrerai mon effectif en fonction des échéances".

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