Dupraz: "elle dormait la DNCG ?" en réagissant à la liquidation de l'ETG
"Elle dormait la DNCG ? (Direction nationale du contrôle de gestion, ndlr) Ce n'était pas en tout cas dû aux salaires que je pouvais proposer aux joueurs, croyez-moi", que le club a eu des soucis financiers, a déclaré Dupraz en conférence de presse. "Avec ma famille on y a passé du temps. Mon père y a mis quelques unes de ses économies et il se trouve que ce club aujourd'hui à 17 millions d'euros de passif", a-t-il ajouté.
Le tribunal de commerce de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) a prononcé la liquidation judiciaire de l'ETG, rétrogradé administrativement en CFA en juillet, a-t-on appris mercredi auprès du mandataire judiciaire."Navré" et "stupéfait" par cette liquidation, Dupraz, qui après sa carrière pro a été joueur, entraîneur et directeur sportif de l'ETG, a également indiqué assumer sa part de "responsabilité".
"J'étais l'entraîneur de l'ETG qui coachait l'équipe quand cette dernière est descendue de L1 en L2. Je suis responsable. Mais j'étais aussi responsable du fait que ce club n'avance pas trop mal avant: entre mon arrivée et mon départ, il y avait 8 divisions d'écart", a-t-il souligné.
Une descente infernale
L'ETG avait évolué en Ligue 1 de 2011 à 2015, avant d'être relégué sportivement de Ligue 2 en National au printemps dernier. En juillet, le club avait été finalement rétrogradé en CFA (quatrième division) par la DNCG, faute d'avoir présenté des garanties suffisantes pour jouer en National.
Limogé en juin 2015, Dupraz avait été poursuivi pour faux et usage de faux par la direction du club avant d'être relaxé en octobre dernier. Samedi (20h), face à Lorient, Pascal Dupraz va d'ailleurs recroiser le chemin de Bernard Casoni, nouveau coach du club breton, qui a été, sous sa direction, l'entraîneur de l'ETG (2010-2012) et avec qui il est brouillé.
"C'est moi qui ai insisté lourdement, car ce n'était pas gagné, pour qu'il soit entraîneur de l'ETG après Stéphane Paille. Je n'ai lancé qu'un nom: le sien, alors qu'il était au chômage. (...) S'il en est parti c'est uniquement de sa faute. Il sait pourquoi je ne l'ai plus soutenu", a expliqué Dupraz.
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