Gameiro en partance pour Séville
L'année dernière avec l'arrivée de Zlatan Ibrahimovic, Kevin Gameiro n'avait eu droit qu'à des miettes. Des bouts de match, des apparitions dont il a avait pourtant tiré parti avec un total de 8 buts en 25 matches dont 7 titularisations. La présence du Suédois ne lui avait pas laissé beaucoup de place. L'arrivée programmée d'Edison Cavani (début de semaine prochaine?) lui en laissera encore moins. La seule solution pour lui à un an de la Coupe du monde, son objectif, était donc l'exil. En France, son salaire (330 000 euros brut) ne lui offrait pas beaucoup de possibilités. A en croire, L'Equipe, le joueur a donc choisi l'Espagne qui avait déjà cherché à l'attirer. Il y a deux ans, Valence avait longtemps cru pouvoir le signer avant que le PSG n'emporte la mise. Le joueur avait alors suivi les conseils de Laurent Blanc qui était à la tête de l'équipe de France. Aujourd'hui, Blanc est son entraîneur au PSG, mais même lui ne semble pouvoir le convaincre de rester. "Oui, il a des contacts, on a discuté, il a sa position", a déclaré l'entraîneur parisien.
Objectif Mondial
L'attaquant va donc franchir les Pyrénées pour le sud de l'Espagne. Mais il ne devrait pas prendre la direction de Valence, mais celle de Séville, où le FC Séville aimerait en faire le successeur d'Alvaro Negredo, en partance pour Manchester City. "Oui, il y a des discussions avec le Séville FC, je ne vais pas le cacher", a-t-il confirmé dans les colonnes de L'Equipe. Si Liverpool le suit également, il a affirmé avoir une "préférence pour la Liga". Son arrivée en Andalousie pourrait d'ailleurs être effective très prochainement puisque selon le quotidien Marca, les deux clubs seraient tombés d'accord. Un montant d'une dizaine de millions d'euros aurait été évoqué. "J'ai envie de jouer au foot, j'ai besoin de marquer. Dans un an, il y a la Coupe du monde et c'est un objectif", a assuré l'international (8 sélections, 1 but). Pour lui, la route qui mène au Brésil passera désormais sûrement par l'Espagne.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.