Garande: Caen "a une certaine légitimité"
Est-ce anecdotique d'être dauphin du Paris SG aujourd'hui ?
Patrice Garande: "Pour moi, oui. Je trouve que l'on a une certaine légitimité au niveau des points que l'on a pris. Ce n'est pas une surprise, on est dans la dynamique de ce que l'on a fait l'année dernière. Avant le match, sur l'année civile on avait 56 points, là cela fait 59, ça veut quand même dire quelque chose. Le fait d'être deuxième, je comprends que ce soit une surprise pour vous. On s'attache à chaque journée à avoir la même attitude et à jouer avec notre identité. Si je commence à parler de la place, je sais ce que vous allez me demander. De parler d'objectifs, d'ambitions, d'Europe. Commençons d'abord pas être sûr d'être en L1, si on continue comme ça, ça va arriver et si ça arrive tôt, on verra s'il y a des possibilités".
Les regards sur vous vont changer ?
P.G: "On n'est pas habitué à ça, on est un club qui a toujours eu des résultats dans l'urgence. On monte, on descend, on est dans l'urgence comme l'année dernière. Il ne faut pas s'installer dans un confort, il ne faut pas oublier d'où l'on part. J'essaye de mettre le moins de pression aux joueurs, la seule que l'on doit avoir c'est d'être nous-mêmes à chaque match. Cette saison on a trouvé un état d'esprit, une solidarité, ça aide, c'est la base de tout. Si on n'a pas ça, on ne peut pas exister".
Avez-vous été surpris par l'opposition bordelaise ce soir ?
P.G: "Cette équipe de Bordeaux n'avait pas les moyens physiques, elle avait laissé beaucoup d'énergie à Liverpool. Après, pour mettre en difficulté cette équipe, on s'était dit qu'il fallait faire un match avec beaucoup de rythme, que l'on impose quelque chose. On a tout de suite vu que la majorité de leurs joueurs n'avaient pas les jambes. Ce n'est pas une question d'envie, ils en avaient, mais c'est une question de gestion. Quand on se qualifie pour les Coupes d'Europe il y a des matches à jouer avec des forces en présence qui ne sont pas là. On a profité de ça".
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