Gérard Lopez l'affirme : le LOSC sera racheté par une société basée en France
Le rachat du club de Lille par Gérard Lopez va être réalisé par le biais d'une société domiciliée en France, a affirmé lundi l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois, et ceci "afin d'éviter les problèmes". "Pour éviter les problèmes, on a créé une société française qui va détenir le LOSC. Toutes les parts de cette société seront détenues par Victory Soccer, société basée à Londres qui m'appartient à 100%", a expliqué le repreneur du Losc lundi soir, répondant ainsi à des articles de presse faisant état de sociétés domiciliées dans des paradis fiscaux off-shore.
S'appuyant notamment sur des documents de Football Leaks, vaste enquête sur les pratiques fiscales dans le foot-business, Médiapart, France 3 et Mediacités avaient qualifié "de troubles" les pratiques de l'homme d'affaires, avec une société immatriculée aux Iles Vierges Britanniques, un paradis fiscal, destinée à détenir le LOSC. "Une présentation tronquée et biaisée", avait alors réagi M. Lopez dans un communiqué. "Le LOSC n'a aucunement été racheté par une société domiciliée aux Iles Vierges Britanniques. Gérard Lopez agit et investit en toute transparence, en toute légalité et dans le respect des réglementations des différents secteurs", affirmait le communiqué.
Le rachat effectif cette semaine
Interrogé de son côté lundi sur France Bleu Nord, Michel Seydoux, l'ancien patron du Losc qui a passé la main à M. Lopez, a pris la défense du repreneur : "Je ne vois rien à charge, directement, impliquant Gérard Lopez sinon des suppositions faites par des papiers plus ou moins bizarres. Qu'on ait une entreprise à Hong-Kong, aux Iles je-ne-sais-pas-où ou à New-York, ce n'est pas pour ça qu'on est un fraudeur et qu'on est quelqu'un de pas fréquentable."
Par ailleurs, M. Lopez a confirmé que le rachat du club serait effectif cette semaine, alors que la date de closing est toujours fixé au plus tard à vendredi, 20 janvier. "Le rachat n'est pas encore officiel, mais il le sera tel que prévu, c'est à dire d'ici vendredi. Le rachat des actions est signé depuis longtemps, il reste juste quelques détails entre M. Seydoux et moi, de simples papiers", a-t-il expliqué.
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