Cet article date de plus d'onze ans.

Gillot et Gouffran pas certains de rester à Bordeaux

Les Girondins de Bordeaux ont fait des propositions à l'attaquant Yoan Gouffran et à l'entraîneur Francis Gillot, tous deux en fin de contrat en juin 2013, pour prolonger leur bail avec les Marine et Blanc. Le FCGB ne tient pas à faire des folies sur le plan du recrutement car il vise l'équilibre financier.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Jean-Louis Triaud, président de Bordeaux  qui a fini l'année sur un nul face à Troyes (0-0), a dit samedi avoir "fait une  proposition ferme et chaleureuse" de prolongation à son entraîneur Francis  Gillot, en fin de contrat à la fin de la saison, qui "prendra sa décision après  la trêve". Interrogé sur les pourparlers engagés avec son entraîneur, arrivé en  Gironde en juin 2011 mais qui serait dans le viseur de Lille pour la saison  prochaine, le dirigeant bordelais a déclaré que son club "lui a manifesté (son)  souhait ardent, ce n'est pas une proposition de courtoisie, c'est une  proposition ferme et chaleureuse". "On souhaite qu'il poursuive avec nous. Maintenant il a le droit de décider  de son futur. Il y a une date qui a été fixée dès le mois de septembre: il  prendra position après la trêve, donc on attendra après la trêve", a-t-il  ajouté.

Gouffran a les clefs

Pour son attaquant et meilleur buteur Yoan Gouffran (7 buts en L1), libre  lui aussi en juin 2013, M. Triaud a confirmé qu'une "proposition dans la durée"  avait été faite à l'ancien joueur de Caen. "Notre volonté est de le prolonger pour le conserver dans l'effectif, pas  pour le vendre. Il ne m'a pas dit +non+ mais ne m'a pas dit +oui+ non plus",  a-t-il commenté.

Enfin, concernant le mercato hivernal, le président bordelais a admis qu'il  ne devrait pas se passer grand chose, "mais si certains ont des tentations, on  pourra toujours les examiner". "Améliorer l'effectif, on en rêve, mais il faut avoir les moyens pour faire  ça et ce n'est pas notre cas, a-t-il expliqué. Je vous avais dis en début de  saison que l'on avait deux challenges: un sportif, faire le mieux possible, et  un financier, se rapprocher de l'équilibre. Vous avez vu ce qui est arrivé à  Malaga, tôt ou tard, ça pend au nez de plusieurs clubs en Europe et quelques  clubs français." "Il y a des règles, il va falloir les respecter, il va falloir rentrer dans  une orthodoxie financière et retrouver l'équilibre, c'est un objectif majeur",  a-t-il conclu.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.