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Gillot: "on est en train de tout gâcher"

"On est en train de tout gâcher", peste Francis Gillot, entraîneur de Bordeaux qui ne gagne plus et se rend à Nantes samedi avec un gros sentiment de revanche après le match aller (0-3).
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Francis Gillot

Nantes est-il votre dernière chance d'accrocher le wagon européen ?
R: "Toutes les semaines, c'est la même question. Disons que ça se réduit  encore, il en reste huit. Je trouve qu'on gâche beaucoup d'occasions de revenir  sur la cinquième place. Cela fait trois matches que l'on ouvre la marque et on  n'arrive jamais à gagner. Si on ne prend pas les trois points et si on ne fait  pas une série, on ne reviendra jamais. Face à nous, Nice (1-1) a eu une  occasion, même pas, ce n'est pas une occasion, c'est un centre balancé comme ça  entre le gardien et un défenseur alors qu'on a la possibilité de gagner 2-0 ou  3-0. C'est un petit peu le malheur que l'on a cette année, on n'est pas  efficace devant, derrière, on n'arrive pas à ne pas prendre de but. A partir du  moment où on ne marque pas beaucoup, dès que l'on en prend un, on est en  difficulté. Dans les deux surfaces, les grandes équipes sont efficaces".
   
Dans le vestiaire, existe-t-il un sentiment de revanche après le match  perdu à l'aller ?
R: "Pour l'instant, je ne sais pas. Mais moi j'ai un sentiment de revanche  parce qu'on ne méritait pas ce score. Même si Nantes avait fait un bon match et  avait été très solide, ce match était un peu le reflet de notre saison, on  avait eu beaucoup d'occasions et on ne marque pas. Là, cela s'était amplifié  avec un score de 3-0. Ce match nous reste en travers de la gorge car on n'avait  pas été mauvais, on avait fait de bonnes choses et on n'avait pas été  récompensé. Nantes à l'époque avait de la réussite, ils en ont un petit peu  moins. Vous voyez la réussite, parfois, ça fait la différence sur un  championnat. Je ne sais pas ce qu'il y a eu avec leur attaquant (Filip  Djordjevic), ce sont des histoires qui arrivent dans tous les clubs mais il ne  faut pas grand-chose. Ils étaient 4e ou 5e pendant longtemps et là, ils se  retrouvent pour le maintien. Cela va très vite, la machine se dérègle très  vite, c'est pour cela qu'il faut être prudent".
   
Sur les matches retour, vous faites un parcours de relégable...
R: "Oui, oui sur les matches retours, il n'y a que deux ou trois équipes  derrière nous. On a pris 11 points en onze matches, c'est très insuffisant. On  ne peut pas l'expliquer que par les blessures, il y a d'autres paramètres qui  entrent en jeu. On était 4e à la trêve et on est en train de tout gâcher ce qui  s'est pas trop mal passé lors de la première partie. Pour y arriver, il faut de  l'envie, du talent, de l'efficacité, il faut marquer des buts. Quand on ne peut  pas, on ne peut pas."

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