Gourcuff est Lyonnais !

Les grandes manoeuvres avaient commencé en fin de semaine dernière avec les transferts de Gignac et Rémy à l'OM. Très calme tout l'été, le mercato s'est enflammé lundi avec la signature de Yoann Gourcuff à Lyon. Auteur d'un début d'exercice moyen , le club rhodanien restait à l'affût et préparait un gros coup pour retrouver les sommets. L'arrivée du Bordelais est de nature à relancer le club et remplacer Juninho dont l'ombre plane toujours à Gerland depuis deux ans. "L'Olympique Lyonnais se réjouit de l'arrivée de Yoann Gourcuff, principal objectif du club et de son entraîneur général Claude Puel pour donner une nouvelle dimension au milieu de terrain", a indiqué Lyon qui précise également que le paiement se fera en "3échéances d'ici au 31 décembre 2012 et d'un montant complémentairemaximum de 4,5 millions d'euros conditionné à une éventuelle cession dujoueur par l'OL".

Absent de la Ligue des champions cette saison, Bordeaux ne pouvait plus retenir le joueur qui avait fait part de sa décision samedi, la veille du match à Paris. Déficitaires à hauteur de 15 millions d'euros, les Girondins avaient aussi besoin d'argent. ce chèque est le bienvenu pour combler les dettes et se renforcer (Cabaye ?) "Ce transfert se fera dans la préservation des intérêts du club de Bordeaux, en plein accord avec l'entraîneur et le staff technique, et conformément aux engagements contractuels pris avec le joueur", précise de son côté le club bordelais dans un communiqué.

Après son passage formateur à Milan et son explosion à Bordeaux, Yoann Gourcuff s'apprête lui à changer de dimension avant un éventuel départ vers un grand d'Europe. Mal dans sa peau lors des six derniers mois à cause d'une fin de saison ratée et d'un Mondial "pourri", le Breton avait besoin d'air. Il ne croyait pas au challenge proposé par Tigana et ne rêvait plus qu'à aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte. Les arguments lyonnais l'ont convaincu. Avec un gros salaire et la C1 dès septembre, Gourcuff est comblé. Avec l'arrivée de Laurent Blanc à la tête des Bleus, le néo-lyonnais va peut-être retrouver le sourire.