Grève:'Nicollin ne soutient rien du tout
"Des patrons qui font grève, c'est quand même vachement marrant... Mais on ne va pas être contre. Moi, je ne soutiens rien du tout, je regarde, c'est tout", a dit le dirigeant vendredi au site jdd.fr. A-t-il envie de jouer lors de cette 15e journée appelée à devenir une "journée blanche" ? "Ah oui, surtout qu'on joue à Marseille!, a répondu Louis Nicollin. Ca aurait pu être sympa. Je ne sais pas si ça va être reporté." Sur le fond, il trouve "scandaleux" le principe de la rétroactivité retenu par le gouvernement. "Il paraît que l'opinion est contre la grève, que les gens s'en prennent aux présidents de clubs qui ont déjà plein de sous. Ils ont raison! Quand je vois les gens payer des impôts qu'ils ne payaient pas avant, je me mets à leur place... Mais si on leur explique bien qu'on est d'accord pour payer, mais pas sur les contrats déjà signés, ça passerait mieux".
Un retrait de la taxe ? "Mais ce n'est pas possible!, juge le président de Montpellier. On demande des sous à tout le monde! Je pense sincèrement qu'il faut contribuer". Son club possède deux joueurs dépassant le million d'euros annuels (primes incluses). "Sur 2013, ça va nous coûter 700.000 ou 800.000 euros, calcule-t-il. A 700 ou 800.000 euros près, on ne va pas crier au secours. S'il manque 700.000 euros, je serais mauvaise langue de dire qu'on ne pourra pas retomber sur nos pattes". "Ce qui est emmerdant, c'est pour les clubs comme Lyon, Marseille, Nice ou Lille, avance-t-il aussi. Ca fait un paquet d'argent pour eux. Si j'étais à leur place, j'aurais mal à la tête! C'est normal qu'ils réagissent". Jeudi, le président de la République François Hollande a maintenu la taxe à 75% sur les revenus excédant le million d'euros annuels, payée par les employeurs, après avoir reçu une délégation des clubs professionnels à l'Elysée. Ceux-ci ont alors maintenu leur appel à une "journée blanche" le week-end du 30 novembre.
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