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Hantz : "Pas le temps pour les grands discours"

"Pas le temps pour les grands discours": pour Frédéric Hantz, le nouvel entraîneur de Montpellier qui tenait sa première conférence de presse mercredi, il faudra "aller à l'essentiel" pour que le club "gagne à nouveau" et évite la descente en Ligue 2.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Q: Est-ce compliqué de prendre une équipe en pleine saison ?
R: "Quand on est entraîneur, tout est compliqué. Quand on n'a pas de club,  c'est compliqué, quand on travaille c'est compliqué. Cette situation est avant  tout une question de timing et de rencontre. Ce week-end, je ne pensais jamais  atterrir à Montpellier. (...) Laurent Nicollin m'a appelé lundi. Comme j'étais  à Rodez, à une heure et demi de route de Montpellier, j'ai proposé de discuter.  La discussion s'est bien passée. J'ai senti le truc, les dirigeants visiblement  aussi, on s'est mis d'accord rapidement. Je suis très, très fier d'être  l'entraîneur de Montpellier. C'est le club professionnel le plus proche de ma  maison familiale. Quand j'étais sélectionné en équipe d'Aveyron, à 12 ou 13  ans, je venais faire des tournois à La Paillade."
   
Q: Quel est votre objectif ?
"Aujourd'hui, Montpellier est 18e de Ligue 1. Si le championnat s'arrêtait,  on serait en Ligue 2 comme je l'ai dit aux joueurs. On peut se dire aussi que  l'on a une chance extraordinaire. On a 16 matchs devant nous et trois mois et  demi de compétition pour se donner la possibilité de gagner certains matchs et  remonter au classement. L'important est de regagner à nouveau.(...) Je dois  vite m'intégrer, vite comprendre les rouages du club mais d'être surtout un  +électron positif+."
   
Q: Avez-vous suivi l'équipe de Montpellier ?
R: "Depuis un an et demi que je ne travaille pas, j'ai suivi le  championnat, anglais, allemand, italien, espagnol et j'avais un regard accru  sur le football français. J'observais Montpellier comme toutes les équipes. Si  je ne connaissais pas la totalité de l'effectif, j'avais une idée sur ce qui  avait été fait. Pascal (Baills ndlr) et Bruno (Martini) (les anciens  entraîneurs intérimaires, ndlr) coopèrent avec moi sans arrières-pensée pour me  mettre dans les meilleures dispositions.(...). Jusqu'au 14 mai (fin de la  saison, ndlr), chaque jour, chaque heure, chaque minute seront importantes. Je  dois être en forme et lucide sur le respect du club, sur l'optimisation de la  performance de mes joueurs."
   
Q: Souhaitez-vous recruter ?
R: "On a eu une discussion à ce sujet. Ma priorité n'est pas le  recrutement. A quatre jours de la fin du mercato, prendre des décisions et  faire des choix importants est difficile. Il peut y avoir une opportunité, mais  ce n'est pas à moi d'y répondre.(...) Mon souci n'est ni de chasser des  joueurs, ni d'en faire venir d'autres, mais d'optimiser le groupe à ma  disposition. On est capable d'avoir de meilleurs résultats. Si je suis là,  c'est que j'en suis convaincu.(...) C'est un challenge très excitant. Si je  compare avec le club de Bastia, il y a dans ce groupe de meilleures qualités  techniques et des structures de travail extraordinaires. Comme je l'ai dit aux  joueurs, on n'aura pas le temps pour les grands discours. Nous devrons aller à  l'essentiel. Notamment lors des trois prochains matchs importants."

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