Hold-up niçois à Bordeaux
Les Bordelais ont non seulement laissé passer la possibilité de revenir parmi les cinq premiers du classement, mais ils décrochent des favoris, et pourraient même rentrer dans le rang puisqu"ils les voilà à la portée de Nantes et de Montpellier.
La première période fut assez insipide avec de la bonne volonté de part et d'autre, mais trop de ballons perdus et de déchets techniques. Les occasions ne furent donc pas légion. Hormis une frapple de Rolan très dangereuse et dans la minure suivane, un pénalty transformé par le même Rolan, consécutif à une faute du gardien niçois Hassen dans les pieds de Maurice-Belay (1-0,33e). Après cette ouverture du score, les Bordelais ont poussé pour tenter de faire la différence, mais le tir de Contento était repoussé par Hassen.
En deuxième période, le match restait tout aussi fermé et les Bordelais semblaient se contenter de cet avantage et hésitaient à se livrer. Certes, Hassen devait repousser un coup franc de Touré, mais les Aiglons, plus vifs, plus entreprenants, à l'image de Carlos Eduardo, prenaient le contrôle du jeu. Mais avec autant de mal à s'ouvrir le chemin des buts, il fallait un autre coup de pied arrêt pour débloquer la situation. Les Niçois étaient récompensés de leur engagement en obtenant un coup franc excentré et lointain. Eysseric trouvait la tête d'Amavi, qui trompait Carrasso d'une belle déviation (1-1, 66e). De quoi donner des ailes au petit latéral gauche visiteur, qui tentait trois minutes plus tard du droit après avoir dribblé deux bordelais dans la surface.
Les Girondins n'avaient que peu de répondant. Un brin perdus, en manque de liant, de talents en l'absence de Diabaté, blessé, ou Khazri, parti à la CAN. Tout juste un coup franc à signaler et, quand même, une frappe de Sertic des 25 mètres qui trouvait la barre de Hassen resté scotché sur sa ligne (78). Pour le reste, les Bordelais manquaient de tranchant et les Niçois en profitaient en contres Jusqu'au dernier, à l'ultime minute: Eysseric, alerté par Mendy, lançait Bauthéac qui centrait sur Plea pour un plat du pied qui crucifiait Carrasso abandonné par sa défense (1-2, 90).
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