Houllier à la tête de la FFF, à la place de Le Graët?
Le fauteuil de la présidence de la FFF sera libre en novembre 2016. Quelques mois après l'Euro, Noël Le Graët ne devrait pas rempiler. Il l'avait annoncé au moment de son deuxième mandat en 2014. S'il peut encore changer d'avis, Le Graët, 72 ans, ne devrait pourtant pas manquer de successeurs potentiels : Albert Gremmich (59 ans), président de la Ligue d'Alsace, ancien international, Frédéric Thiriez, président de la LFP, mais aussi Gérard Houllier sont des noms qui reviennent. Le premier a pour lui le soutien du monde amateur qui pèse majoritairement dans le scrutin (63% contre 37% pour les pros). Le second "ne se lancera dans la bataille qu'à la condition d'avoir de sérieuses chances de l'emporter" a avoué à L'Equipe une source proche du dossier. Le troisième, lui, a sondé déjà plusieurs présidents de clubs professionnels annonce le quotidien sportif. "Il veut se présenter et il travaille dans ce sens" a même déclaré l'un deux.
Il n'y pense pas, pour l'instant
Le principal intéressé, arrivé au terme de ses fonctions chez Red Bull, a tenu à démentir une éventuelle candidature. "Je n'ai pas de plan de carrière. D'abord, cela me paraît très tôt pour y songer. C'est une élection qui interviendra dans plus de deux ans. Aujourd'hui, je n'y pense pas. Et si j'y pensais, j'en parlerais d'abord à mes proches et aux gens actuellement en place. C'est un peu indécent de parler de la succession de Noël Le Graët, qui fait un très bon boulot. En 2016, j'aurais presque 70 ans. Ma santé jouera un rôle important", a-t-il dit. Malgré tout, il estime avoir le profil pour se porter candidat, tressant au passage des lauriers à Le Graët : "(il) a une bonne texture, à cheval entre le monde des pros et celui des amateurs. Cette texture-là, je l'ai. J'ai le background pour ça. Mais est-ce que j'en aurais envie? Je n'y ai pas réfléchi". Du moins pas encore. Dans son entourage, certains "murmurent que 'ce serait bien s'(il) y allait'", il a encore deux ans pour y réfléchir.
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