Incidents Nice-Marseille : Christophe Galtier estime que ses joueurs ont gagné le match
L'entraîneur de Nice Christophe Galtier juge "normal" que la Ligue de football professionnel prenne "le temps" d'analyser les incidents ayant marqué le match entre son équipe et Marseille dimanche.
Alors que l'Olympique de Marseille avait refusé de reprendre la partie après les incidents intervenus à l'Allianz Riviera dimanche 22 août, Christophe Galtier a estimé, en conférence de presse, que ses joueurs avaient remporté le match. L'OGC Nice menait 1-0 avant l'interruption de la rencontre.
Selon l'entraîneur du Gym, il est "normal" que les commissions de discipline et des compétitions "prennent le temps de tout analyser" avant de décider d'éventuelles sanctions et du résultat final de la rencontre.
"Aucune intention" d'agresser le directeur technique de l'OM
Galtier est ensuite revenu sur les images le montrant avoir un geste envers David Friio, le directeur technique de l'OM : "Quand il est arrivé sur la pelouse, ça faisait un moment que beaucoup de monde était sur le terrain. Je lui ai dit qu'il valait mieux que tout le monde rentre dans le vestiaire, et je l'ai pris par le cou à ce moment-là pour ça. Il n'y avait aucune intention d'agresser David Friio", a-t-il assuré. "Une minute après, on était dans le couloir et on parlait ensemble. Après, avec les images, on fait des zooms, des pauses, et le geste devient une gifle, un coup de poing, plein de choses...", a-t-il ajouté.
Galtier a également évoqué le cas de Pablo Fernandez, adjoint de l'entraîneur marseillais Jorge Sampaoli, suspendu mercredi à titre conservatoire pour avoir frappé un supporter niçois entré sur la pelouse : "Tout le monde a vu son geste. Mais si c'était mon adjoint, je ferais tout pour le défendre et lui trouver des circonstances atténuantes. Je le défendrais... Quand il y a un mouvement de cette sorte, il peut y avoir un manque de maîtrise et une mauvaise analyse et on le regrette très rapidement", a-t-il estimé.
"Le sport doit vite reprendre. On ne peut pas sanctionner de manière radicale. Il y a des gens qui font certaines activités qui sont défendues et à qui on pardonne des choses beaucoup plus graves", a conclu l'entraîneur des Aiglons.
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