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Injures racistes sur Balotelli : le secrétaire d'État aux Sports appelle à "une très forte condamnation"

Les propos racistes de certains supporters bastiais contre le joueur de Nice, Mario Balotelli, vont être étudiés jeudi par la commission de discipline de la LFP. Le secrétaire d'État aux Sports, Thierry Braillard, a évoqué une procédure pénale, mardi sur franceinfo.

Article rédigé par franceinfo
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Mario Balotelli, lors de la rencontre Bastia-Nice, le vendredi 20 janvier, au stade Armand-Cesari.  (XAVIER GRIMALDI / MAXPPP)

"L'affaire Balotelli" suscite de nombreuses réactions. Alors que la commission de discipline de la ligue de football professionnelle (LFP) va s'emparer jeudi du dossier de Bastia, le secrétaire d'État aux Sports a appelé, mardi 24 janvier sur franceinfo, à de fortes sanctions.

Le secrétaire d'État en appelle au procureur de la République

Le vendredi 20 janvier, lors du déplacement de l'OGC Nice sur la pelouse bastiaise (1-1), pour le compte de la 20e journée de Ligue 1, divers incidents se sont déroulés avant et pendant cette rencontre : l'attaquant Mario Balotelli a reçu des insultes racistes de la part de "supporters" corses et le bus des spectateurs niçois a été caillassé. La commission doit décider des sanctions pour le club corse et/ou ses supporters.

Pour le secrétaire d'Etat aux sports, Thierry Braillard, "les faits sont tellement clairs, tellement nets, qu'il revient au procureur de la République de prendre ce problème à bras-le-corps".

Les gens qui ont proféré ces cris à caractère raciste doivent être sanctionnés pénalement.

Thierry Braillard, secrétaire d'État aux Sports

sur franceinfo

Interrogé mardi sur franceinfo, Thierry Braillard a réclamé des sanctions fortes sur le plan pénal mais également des interdictions de stade. "C'est un acte inacceptable qui doit faire l'objet d'une très forte condamnation", a appuyé le secrétaire d'État.

"Il revient au procureur de la République, lui-même, de prendre ces faits à bras-le-corps", Thierry Braillard, secrétaire d'État aux Sports.

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