Cet article date de plus de sept ans.

Insultes racistes contre Mario Balotelli : le club de Bastia en appelle à la responsabilité des supporters

Le Sporting Club de Bastia s'exprime après les dénonciations de Mario Balotelli, qui dit avoir été la cible de cris de singes, lors du match Bastia-Nice, samedi. Le club de football appelle les responsables des incidents à se dénoncer. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
L'attaquant niçois Mario Balotelli (FR?D?RIC DUGIT / MAXPPP)

Le Sporting Club de Bastia (SCB) sort du silence après les soupçons d'insultes racistes de la part de supporters bastiais à l'encontre du joueur niçois Mario Balotelli, qui dit avoir entendu "des cris de singes". Les incidents ont eu lieu lors du match Bastia-Nice, le samedi 21 janvier, et ils ont été dénoncés par l'attaquant sur les réseaux sociaux.

Selon Anthony Agostini, directeur des services généraux du club corse, interrogé sur France Bleu RCFM lundi soir, une personne est responsable des insultes prononcées durant le match. Le SCB, lui, appelle les concernés à se dénoncer et souhaite leur interdire l'accès aux stades.

"Interdire à un supporter d’allumer un fumigène, cela peut être possible en augmentant les fouilles, comme empêcher des gens de sortir des banderoles, les empêcher de rentrer sur un terrain, c’est possible", a affirmé Anthony Agostini. "Mais empêcher un supporter de dire ou ne pas dire quelque chose relève de l’impossible", a- t-il poursuivi.

Les responsables identifiés par des images

Les dirigeants et leur avocat ont demandé les images du match à la chaîne BeIN Sports et à Canal+. De son côté, le président du club de Nice, Jean-Pierre Rivère, a estimé que "quelques individus" sont impliqués. Il a réclamé lundi des "sanctions très lourdes et ciblées" contre les supporters bastiais qui ont été filmés proférant des injures racistes. "Nous avons pu constater qu'il s'agit de faits isolés commis par quelques individus. Les images les identifient", a-t-il affirmé dans un communiqué.

La Ligue de football professionnel (LFP) a condamné "avec la plus grande fermeté les auteurs de ces agissements, qui n'ont rien à faire dans un stade de football" et indiqué que sa commission allait étudier ces incidents "dès jeudi".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.