Jean-Michel Aulas au four et au moulin !

Aulas sur tous les fronts, Puel dans le collimateur. Dimanche, alors que l'effectif s'est entraîné dans le calme, Jean-Michel Aulas est de nouveau intervenu devant les médias, les joueurs et l'entraîneur. La veille, devant la tribune nord de Gerland, il a reçu une multitude de sifflets lorsqu'il a estimé que les supporteurs étaient influencés par la presse. Mais il a aussi pris rendez-vous avec eux pour fin octobre, l'échéance qu'il a fixée pour tirer un premier bilan après dix journées de championnat et trois de Ligue des Champions, l'autre objectif majeur du club. "Nous n'avons pas la même approche à court terme des modalités de remise en route de l'OL. J'ai discuté avec les leaders des groupes de supporteurs et cela m'a fait chaud au coeur de partir sous les applaudissements alors que j'étais arrivé sous une ambiance vindicative", a déclaré Aulas.

En clair, le public, dont le club se coupe peu à peu, réclame tout simplement le départ de Puel alors que l'homme fort de l'OL affirme "ne pas avoir sous la main une solution meilleure" que celle qui prévaut actuellement. "Ce n'est pas le moment de procéder à un changement d'entraîneur", a-t-il rappelé. Le président lyonnais a également réaffirmé que, dans ce cas de figure, "cela ne serait pas une solution interne" qui serait privilégiée. Les noms d'Ottmar Hitzfeld ou de Marcelo Lippi prononcés par certains semblent infondés. Un autre postulant est apparu: l'ancien capitaine de l'équipe, le Brésilien Juninho, qui joue désormais au Qatar. Il a fait acte de candidature dans un entretien au trimestriel "Planète Lyon "... réalisé cet été.