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Jean-Michel Aulas : "Nous méritions d'être premiers"

Le président de l'OL, Jean-Michel Aulas a répondu l'ironie aux lèvres aux médias sur la bonne fin d'année de l'équipe lyonnaise, 4e à un point du leader Lille, après son résultat nul concédé devant Auxerre (1-1), mercredi sur son terrain de Gerland.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
 

Jean-Michel Aulas, quel commentaire faites-vous de cette première moitié de saison ?
"Nous avons lu tellement de choses sur ce que nous aurions pu faire ou ce que nous n'avons peut-être pas fait. Le fait de se retrouver ici assez proche de la tête du championnat, confère à notre rencontre contre Auxerre un caractère sympathique. Le plaisir est immense et partir en vacances sans vous avoir revu (les médias), m'aurait plongé dans un désespoir intense. Je suis heureux que nous terminions sur une bonne note avec un match qui m'a semblé meilleur que les premiers matches qui avaient entraîné des commentaires fleuris dans les supports médiatiques. Nous progressons. Il nous manquait encore beaucoup de joueurs Ederson, Gourcuff, Toulalan, Cris). Nous ne méritons pas de nous retrouver à la 4e place après ce que l'on nous a fait subir depuis six mois. Nous méritions d'être premiers ce qui n'a d'ailleurs aucune importance à ce moment de la saison pour la suite. J'en avais rêvé. Cette première place nous tendait les bras depuis Marseille".

Quel est votre sentiment sur le but d'Auxerre ?
"J'aurais vraiment voulu que l'arbitre ne se trompe pas sur le but d'Auxerre qui était hors-jeu. Lorsqu'il y a un hors-jeu de quelques centimètres, c'est une histoire de gens qui ne voient pas bien comme aurait dit Bernard Lacombe. Je suis allé dire aux arbitres qu'il ne fallait plus qu'ils se trompent quand ils nous dirigeaient mais comme cela se passe dans un bon climat, on va retenir la 4e place à un point de la première en espérant que cela soit moins dur pour l'OL sur la seconde moitié de championnat. Je n'ai pas non plus apprécié l'action sur Miralem Pjanic sur lequel la faute (de Grichting) aurait mérité le carton rouge alors que l'arbitre était à 1,50 m. Miré est blessé. Cet acte, lorsqu'il passera à la télévision, fera frémir les gens qui s'occupent de visionner les actions".

Espériez-vous un redressement aussi rapide ?
"De toutes mes forces. Je ne pensais pas que la qualité du jeu et la confiance reviennent aussi vite. Bernard Lacombe et Claude Puel m'ont toujours soutenu en me disant que cela allait revenir. La bonne décision a été de garder le groupe où il y a de bons joueurs. Nous avons une profondeur de banc qui n'existe pas dans les autres clubs français. Avec la sérénité retrouvée et les bons choix qui ont été faits, nous pouvons tout espérer sur la seconde moitié de saison. Si nous n'avions pas fait ces choix, nous ne serions sans doute pas là pour parler de la 4e place et de l'ambition de gagner le titre dès cette année. Si nous étions 18es, je ne manierais pas l'ironie de cette manière là. C'est aussi grâce aux médias qui ont attiré l'attention sur un certain nombre de choses qui devaient être prises en compte. Dans l'essentiel, on est quand même d'accord (avec les médias).

Selon vous, quel est le moment clé de la remontée ?
"Le 3e but à Nancy a été très important car Nancy (le 1er octobre) était revenu à 2-2 et nous étions ballottés de manière importante. C'est un élément du redressement mais il y a eu aussi d'avoir eu le cran d'aller dialoguer avec les supporteurs après la défaite contre Saint-Etienne pour éviter la cassure et d'être dans une situation rédhibitoire qui aurait été de faire quelque chose dont je n'avais pas envie: changer d'entraîneur. Notre équipe sera capable de battre n'importe qui quand elle aura retrouvé tous ses absents.

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