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L’hommage aux victimes du drame de Furiani, 25 ans aprùs

Le 5 mai 1992, lors de la demi-finale de Coupe de France entre Bastia et Marseille, l’effondrement d’une partie d’une tribune du stade Armand-Cesari faisait 18 morts et plus de 2 300 blessĂ©s. 25 ans aprĂšs, le drame est restĂ© dans toutes les mĂ©moires et le football français rendra hommage aux victimes, sous la forme d'une minute de silence ou d'applaudissements.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

FURIANI, IN MEMORIAM

Ce vendredi, "un hommage sous la forme d'une minute de silence ou d'applaudissements sera observé sur tous les stades des clubs professionnels", a indiqué la Ligue de football professionnel, ce qui concerne notamment le match de L1 entre Saint-Etienne et Bordeaux. Suite à une décision de la LFP du ministÚre des Sports et de la Fédération, un hommage à ce drame national sera rendu chaque année le 5 mai, par l'ensemble des clubs de football sur tout le territoire national. Une cérémonie de commémoration se déroulera à 16h30 devant le stade de Bastia. Le lendemain, les joueurs du Sporting Club de Bastia porteront un maillot noir pour affronter le Paris Saint-Germain. Toutefois, de nombreuses voix réclament toujours à la LFP de ne pas jouer le moindre match les 5 mai, en vain.

Un chĂąteau de cartes

A dix minutes du coup d’envoi de ce qui devait ĂȘtre une grande fĂȘte du football, le pire est survenu. Sous le poids des spectateurs, une partie d’une tribune provisoire -montĂ©e au mĂ©pris des rĂšgles de sĂ©curitĂ©- s’effondre. 18 personnes perdent la vie et plus de 2 300 sont blessĂ©es. L’enquĂȘte rĂ©vĂšlera que la structure mĂ©tallique ressemblant plus Ă  un chĂąteau de cartes qu’à une tribune, avait Ă©tĂ© montĂ©e en moins de deux semaines. Les autoritĂ©s avaient fait fi des avis dĂ©favorables du capitaine des pompiers de l’époque, estimant que l’installation rĂ©pondait aux normes de sĂ©curitĂ©. Les piliers soutenant deux structures distinctes reposaient sur de simples parpaings ou des planches en bois. 

VIDEO. Catastrophe de Furiani, 25 ans déjà

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