L1: Les Verts gagnent et sont leaders
Contrairement à Paris, Marseille ou Monaco, Saint-Etienne n'a pas défrayé la chronique du Mercato cet été. Mais cette mythique équipe se trouve bien à la première place en ce samedi soir. Certes, les Monégasques peuvent reprendre leur trône dimanche en cas de victoire sur Lorient. Mais cette position a une véritable signification. Car les Verts jouent, plutôt bien, et la mayonnaise prend avec les nouveaux venus. A Valenciennes, le début de match sentait la poudre. A la 10e minute, pour un coup de Enza Yamissi sur Lemoine dans le dos de l'arbitre mais signalé par Christophe Galtier à grands coups de gestes et de cris, la confusion régnait quelques secondes sur le terrain, la tension montant entre les deux formations. M. Kalt sortait un carton jaune à l'encontre du Valenciennois.
Mais la vraie poudre prenait feu sept minutes après, avec l'ouverture du score de Corgnet, venant reprendre un ballon mal contrôlé par Penneteau pour l'envoyer dans le but vide (17e). Après la pause, sur une récupération de Clément en milieu de terrain, Hamouma héritait du ballon, s'avançait et adressait un tir puissant des 22m, venant tromper le portier nordiste. Les deux hommes étaient ensuite associés pour le troisième et dernier but, Hamouma débordant sur le côté droit pour servir en retrait son coéquipier qui reprenait victorieusement (53e). Une main peu évidente de Sall était ensuite sanctionnée d'un penalty, que transformait Melikson (80e) malgré le bon plongeon de Ruffier qui ne pouvait arrêter le ballon. Cinq matches, quatre victoires et une défaite, les Verts ont bien démarré la saison.
La fièvre s'empare d'Ajaccio
La poudre a aussi bien pris à Ajaccio, comme à Guingamp. En Corse, les hommes de Ravanelli ont attendu les dernières minutes pour hausser le ton, et faire vibrer un stade François-Coty bien déçu jusque-là. Car Evian-Thonon avait réalisé un véritable feu d'artifice offensif, tout en réalisme. Un magnifique coup franc de Dja Djédjé des 25m en pleine lucarne (31e), suivi par l'inévitable Bérigaud, qui reprenait une spectaculaire et intelligente talonnade de Wass dans sa course (43e). Ce quatrième but en cinq matches de l'attaquant savoyard ne restait pas seul très longtemps, puisque après la pause, il remettait cela. En pleine confiance, il trouvait du gauche un petit espace entre le poteau et Ochoa (52e). Un doublé, et voilà Bérigaud en tête du classement des buteurs, en compagnie d'Emmanuel Rivière. Dans une Ligue 1 où les stars Falcao, Ibrahimovic et autres Cavani attirent les projecteurs, c'est pas mal...
Mais après avoir touché à deux reprises les montants d'Evian, après avoir beaucoup tenté mais peu réussi devant le but, Ajaccio finissait par trouver le chemin des filets pour la première fois de la saison à domicile. A la suite d'un ballon cafouillé, d'un contrôle de la main de Mutu puis d'une partie de billard, Lasne poussait le ballon dans les filets savoyards pour réduire le score (81e). Le public corse s'enflammait, poussait son équipe, et Tallo, dans la surface, se retournait et voyait sa frappe tromper Laquait grâce à une motte du terrain qui créait un faux-rebond juste devant le portier adverse (86e). Mais le score ne bougeait plus (3-2), offrant à l'équipe de Pascal Dupraz une deuxième victoire, et laissant Ajaccio toujours sans succès.
Deux penalties en 4 minutes
A Guingamp, les dernières minutes du match ont été également explosives. Alors que Khazri avait ouvert le score sur une magnifique frappe tendue des 20m en pleine lucarne (46e), Guingamp bénéficiait d'un penalty à la 88e minute, transformé par Yatabaré, pour une faute sur Mandane débutant vraisemblablement hors de la surface. Quatre minutes après, rebelote avec une main de Harek (aux limites de la surface), sanctionnée d'un penalty. Mais cette fois, Yatabaré trouvait sur son chemin Landreau, toujours spécialiste de l'exercice. Les deux équipes demeuraient donc à (1-1).
A Nantes, la libération est aussi intervenue en fin de match. Sur un coup franc du Roumain Niolita, Djordjevic s'élevait parfaitement pour reprendre en puissance, de la tête, le ballon pour le propulser dans les filets (76e). Un petit but qui suffit au bonheur des Canaris, qui accrochent leur deuxième succès de la saison.
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