L1/Reims-Marseille - Franck Passi: "Il faut arrêter de parler de traumatisme"
Quelle analyse faites-vous de cette deuxième défaite de Marseille en deux journées ?
Franck Passi : "On a démarré le match trop timidement, on avait décidé de jouer plus haut, de s'imposer, mais on n'y est pas arrivé. Le manque de concentration sur le but qu'on a pris a tout déréglé. Il nous a manqué plus de percussion offensive, d'efficacité dans le dernier tiers du terrain pour pouvoir revenir au score, récupérer la confiance et essayer de gagner. On a manqué de profondeur et de réalisme aujourd'hui."
Avez-vous été surpris par l'agressivité affichée par Reims ?
F.P. : "C'est une équipe qui a été très agressive, mais on le savait. Mais j'ai été surpris qu'on ne soit pas au même niveau dans l'agressivité, notamment dans les duels au milieu. Je n'ai pas l'explication."
Eprouvez-vous plutôt de la colère ou de la déception après le manque de réaction de votre équipe ?
F.P. : "C'est plus de la déception que de la colère car notre équipe aurait pu donner une meilleure image. Je ne m'explique pas ce manque de réaction, il va falloir que je revoie les images et que j'en discute avec mon staff."
Quel avait été votre discours avant la rencontre ?
F.P. : "On avait fait une super semaine de travail à l'entraînement, les joueurs avaient été très professionnels et il fallait la traduire sur le terrain pour aller de l'avant, marquer des buts et être plus équilibré."
"On a encore le temps"
Marseille parviendra-t-il à surmonter le traumatisme du départ surprise de Marcelo Bielsa ?
F.P. : "Il faut arrêter de parler de traumatisme ! On a mis notre mouchoir dessus dimanche dernier. Il ne faut pas se cacher derrière cette excuse. Mais il est évident que ce ne sera pas simple et que ça va prendre du temps, mais on va travailler pour y remédier."
Ne pensez-vous pas que votre équipe a manqué d'expérience et a souffert de sa jeunesse ?
F.P. : "Ce n'est pas parce qu'on perd un match qu'on doit parler de la jeunesse de l'effectif. On ne l'avait jamais fait avant."
Après deux défaites, Marseille se trouve-t-il déjà dans l'urgence? Avez-vous encore plus la pression ?
F.P. : "Il n'y a que deux matches, le chemin est encore long. Les comptes, on les fait après un mois, un mois et demi de compétition, donc on a encore le temps. La pression, je ne l'ai pas plus que ça. On va juste se remettre au travail rapidement."
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