"L1 saison 2015-2016:" Troyes, le maintien passera par le jeu
L’objectif : le maintien
Comme chaque club promu, l’ESTAC (Espérance sportive Troyes Aube Champagne) ne verra pas plus loin que le maintien. Surtout que cette place en Ligue 1 n’a été validée que vendredi 17 juillet par la DNCG en commission d’appel. Faire l’ascenseur, Troyes connaît et aimerait bien rester une deuxième saison à l’étage supérieur. En 2012-2013, Troyes avait retrouvé l’élite mais six premiers cauchemardesques avaient anéanti les espoirs de maintien. Forts de cette expérience, les Troyens sont beaucoup mieux préparés. "Notre montée cette saison est le fruit d’une obsession depuis la relégation qui a suivi. On s’était dit qu’on reviendrait. Nous avons aujourd’hui trois ou quatre fois plus d’expérience de matches en L1 et des joueurs qui ont connu ce niveau", a déclaré Jean-Marc Furlan dans L’Equipe. Pour rester dans l’élite, Troyes va miser sur un football offensif, fait de jeu au sol, en mouvement. Le plaisir de jouer qui avait donné des résultats l’an dernier en Ligue 2 avec 61 buts inscrits – meilleure attaque. Si maintien, il y a à la fin de saison, il sera passé par le jeu.
Le joueur à suivre : Jessy Pi
Avoir connu la montée en Ligue 1 crée forcément des souvenirs et suscite des émotions qui marquent un joueur. Encore plus quand il est jeune. Jessy Pi, 21 ans, était prêté la saison dernière par l’AS Monaco. Membre actif de la montée (30 titularisations), le milieu de terrain avait commencé la préparation sur le Rocher, mais voulait revenir dans l’Aube. Le club troyen voulant le récupérer et l’ASM préférant offrir à un de ses jeunes du temps de jeu ailleurs, tout le monde y trouve son compte. "C’était important pour moi de revenir. Je suis très heureux d’être-là", a-t-il assuré sur le site du club. Il suit la même trajectoire que son acolyte Corentin Jean, acheté cet été par Monaco, et prêté dans la foulée à l'ESTAC.
L’entraîneur : Jean-Marc Furlan
C’est une vieille connaissance de la Ligue 1 qui va revenir s’asseoir sur les bancs. Deux fois meilleur entraîneur de Ligue 2, Furlan, 57 ans, a beaucoup fait l’ascenseur lui aussi. Trois fois, toujours avec l’ESTAC en 2004-2005, 2011-2012 et 2014-2015. La saison dernière, il a empoché son premier titre de L2 en tant qu’entraîneur alors qu’il avait connu la joie déjà deux fois la joie du sacre en tant que joueur (1984 avec Tours, 1987 avec Montpellier). Lui, et ses 19 personnes présents au club pour l’épauler, vont avoir du travail pour éviter une quatrième relégation.
La recrue : Lossemy Karaboué
Cette année, il y a deux nouveautés à l’ESTAC, Fabien Camus et Lossemy Karaboué. Le premier est une vieille connaissance du club puisqu’il y a joué lors de la saison 2012-2013 quand l’ESTAC était en Ligue 1. Le second en revanche débarque dans l’Aube après quatre saisons à Nancy en Ligue 2 (2011-2015). Formé à l’OL, ce milieu offensif de 27 ans a été convaincu par le discours de Jean-Marc Furlan. Il se retrouve également dans le style et la qualité du jeu proposé par l’ESTAC. Il peut jouer à droite et pourrait aussi être la doublure de Benjamin Nivet, qui à 38 ans, aura besoin de souffler au cours de cette saison.
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Le chiffre : 273
Benjamin Nivet est l’emblème de l’ESTAC, le milieu de terrain offensif de 38 ans va entamer sa 12e saison de Ligue 1, sa 19e saison professionnelle. Le milieu de terrain compte 273 matches avec Troyes joués sur les pelouses de Ligue 1 et Ligue 2. Si tout se passe bien, il devrait dépasser la barre symboliques des 300 matches.
L’anecdote
Parmi ses supporters fidèles, l’ESTAC peut compter sur l’actrice française Michèle Laroque.
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