Le carton jaune de la LFP à la goal-line
C'est notamment au cours du match Troyes-Amiens que le système a montré des failles. L'arbitre de la rencontre François Letexier avait ainsi évoqué samedi un "dispositif défaillant" du système censé indiquer si le ballon a intégralement franchi la ligne de but. Sur une tête du Troyen Suk Hyun-jun, le ballon avait heurté la barre amiénoise sans clairement franchir intégralement la ligne. Pourtant, la montre de l'arbitre avait vibré et celui-ci avait accordé le but, avant de revenir sur sa décision dix minutes plus tard. Jugée "pas assez fiable" par les arbitres, la goal-line avait été "neutralisée" en seconde période.
Dysfonctionnement des leds
Dans son communiqué, la LFP revient plus en détails sur le problème rencontré samedi. "Un problème technologique et une défaillance humaine sont à l'origine de l'incident", peut-on lire. "Dans un premier temps, la fréquence et l'intensité lumineuse des LED ont altéré le fonctionnement des caméras GoalControl avec pour conséquence la vibration à tort de la montre de l'arbitre. Dans un deuxième temps, le technicien en charge du contrôle dans le van dédié a mis plusieurs minutes pour vérifier les images reçues et informer le délégué de la Ligue."
Moins cher que les concurrents
Cette polémique intervient deux mois après qu'une ancienne employée de GoalControl, Suzana Castaignede, a assuré dans plusieurs médias qu'il était possible de faire vibrer manuellement la montre des arbitres. L'ancien président de la LFP, Frédéric Thiriez, a indiqué dans un entretien accordé à L'Equipe que GoalControl a été favorisé parce qu'il proposait un prix "plus intéressant", de deux millions d'euros par an selon le quotidien. Ce choix s'est porté sur la société allemande également pour éviter que la société rivale Hawk-Eye, qui équipe notamment la Serie A, la Premier League et la Bundesliga, "détienne le monopole de la GLT en Europe".
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