Le président de Guingamp forcé de quiter la réunion de "Première Ligue"
Guingamp, longtemps présidé par Noël Le Graët, l'actuel président de la Fédération française de football, était la seule équipe de l'élite à avoir refusé de démissionner de l'Union des clubs professionnels (UCPF), qui regroupait 43 clubs professionnels de Ligue 1, Ligue 2 et National. Mardi, à Paris, se tenait une réunion des 19 clubs démissionnaires à laquelle M. Desplat a souhaité assister. Il voulait notamment obtenir des éclaircissements "sur le bien fondé de l'adhésion de son club à cette nouvelle structure, faute d'en connaître clairement ses objectifs et sa vision pour le développement du football professionnel", selon un communiqué transmis par l'En-Avant à l'AFP.
Mais les participants lui ont demandé de quitter la salle, expliquant "qu'il était impératif pour participer à toute forme de discussion que l'EAG démissionne au préalable" de l'UCPF. "L'En Avant de Guingamp s'étonne de ce manque de dialogue, et craint que cette première décision ne soit révélatrice de la volonté de cloisonner le football français en opposant les clubs professionnels entre eux", a commenté le club dans son communiqué.
Le club a également rappelé "son profond attachement aux valeurs de solidarité, d'équité et d'incertitude du sport, qui doivent être selon lui au coeur des futures réformes". L'un des objectifs avoué de "Première ligue" est en effet d'obtenir la gestion des droits TV (607 millions d'euros annuels actuellement, 726,5 millions pour la période 2016-2020) et ne plus avoir à en reverser une partie à la L2, tout en limitant le nombre de rétrogradation à l'échelon inférieur pour les clubs de Ligue 1.
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