Le président du SC Bastia s'en prend à l'arbitrage français
"Comme on pouvait s'y attendre, l'issue du match Guingamp-Bastia était connue d'avance. Et ce depuis une semaine déjà", écrit le président bastiais, faisant allusion aux plaintes répétées des Guingampais, tout au long de la semaine précédant le match, autour de l'arbitrage réservé aux Bretons ces dernières semaines. Selon M. Geronimi, l'arbitre de samedi, Mikael Lesage, "a en réalité fait ce qui lui était demandé de manière ouverte et sans se cacher. Il a offert la victoire à ceux qui le lui avaient tout simplement demandé".
Bastia a perdu (1-0) sur pénalty après un contact litigieux entre le stoppeur Julian Palmieri et l'attaquant guingampais Jimmy Briand. Les Corses ont également eu deux joueurs expulsés, Floyd Ayité pour un geste d'énervement sur Thibault Giresse (68e) et Yannick Cahuzac (90+2), qui a ceinturé l'arbitre juste après qu'il ait sifflé pénalty. Le président du SC Bastia attaque également la hiérarchie de l'arbitrage en France: "A la baguette de ce fiasco, un seul homme: le patron de l'arbitrage français, qui semaine après semaine, s'enterre dans un mutisme suicidaire", poursuit-il, demandant une réforme profonde de l'arbitrage hexagonal.
"De nombreux dirigeants de clubs veulent se mettre autour de la table pour faire évoluer les choses. Les solutions existent et chacun devra désormais assumer ses responsabilités" juge-t-il. Samedi soir après la rencontre, l'entraîneur de Bastia, Ghislain Printant, avait déjà estimé avoir été victime du "monde politique du football français".
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