Le PSG bouscule la L1
sondage:60
Jérémy Ménez, Kevin Gameiro, Nicolas Douchez, Blaise Matuidi, Milan Bisevac, Salvatore Sirigu et la liste s'allonge encore ! Le PSG a été le club de l'Hexagone le plus actif sur le marché estival des transferts. Cette folie des grandeurs n'est pas prêt de s'arrêter. Les dirigeants du club de la Capitale ont annoncé l'arrivée prochaine de Mohammed Sissoko en provenance de la Juventus Turin pour 7 millions d'euros tandis que des rumeurs insistantes parlent de négociations avec Palerme pour son meneur de jeu Javier Pastore, et un transfert d'une valeur de 42 millions d'euros. Soit 9 millions d'euros de plus que le transfert record de Nicolas Anelka en 2000. Rien que ça !
Racheté à 70% par la "Qatar Investment Authority", le PSG continue sa mue. Suivant le modèle anglo-saxon (Chelsea et Manchester City notamment), le club de la capitale mise sur ses deniers, plutôt que son centre de formation pour se forger un groupe. Tout cela bien sûr a son lot de points positifs. Si la cohésion se fait, Paris tient là l'occasion de se construire un groupe susceptible de remporter le championnat (le premier depuis 1994). Dernière capitale européenne à ne pas posséder un club à la hauteur de ses ambitions (comparé à Londres, Madrid ou Rome), cet oubli sera bientôt réparé.
Une mini-révolution en L1
Si le football est depuis longtemps une affaire d'argent, et qu'un club se gère davantage comme une multinationale plutôt qu'une association sportive, la démarche reste relativement nouvelle dans l'Hexagone. L'arrivée d'une manne financière (quasi)-inépuisable est une véritable révolution pour le championnat de Ligue 1. Si de tels renforts financiers devaient se multiplier dans les années à venir, le championnat de France, depuis longtemps en retrait par rapport au triptyque Angleterre-Espagne-Italie, pourrait s'intégrer parmi l'élite européenne.
Ces investissements permettent aussi de garder en France les joueurs les plus talentueux. Kevin Gameiro, deuxième meilleur buteur du championnat la saison passée, a penché du côté de Paris plutôt que de s'exiler à Valence. Surtout, l'investissement qatari a permis le "rapatriement" de joueur français talentueux tels que Jérémy Ménez (AS Rome) ou encore Mohamed Sissoko (Juventus Turin).
En quelques semaines à peine, le PSG a redistribué les cartes de la Ligue 1. D'aucuns s'imaginent déjà le championnat faussé par une telle puissance pécuniaire. Plus fort que les deux Olympiques, lyonnais et marseillais, Paris pourrait bien bousculer la hiérarchie établie depuis longtemps. Heureusement, l'argent ne fait pas tout et la cohésion du groupe est essentielle pour rivaliser au plus haut niveau. L'exemple de Manchester City l'illustre parfaitement. Depuis 2008 et l'arrivée de Khaldoon Al Mubarak, les Citizens n'ont pas fait main basse sur le championnat. Leur troisième place la saison dernière étant jusqu'à ce jour leur meilleur résultat.Qu'en sera t-il de Paris l'année prochaine ?
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.