Le PSG champion d'automne !
Critiqué pour son manque d'implication dimanche contre Lille (0-0), le PSG s'est appliqué à mettre du rythme dans son jeu face à l'ASSE (0-1). Plus inspirés, les Franciliens sont parvenus à imposer leur tempo et décrocher leur 12e succès de la saison. Une victoire suffisante pour reprendre la tête du championnat, aux dépens de Montpellier. La libération est venue de Mathieu Bodmer, qui a repris victorieusement d'une tête décroisée un corner de Nene (32e). Son ballon, qui a touché la barre a finalement rebondi sur un Stéphane Ruffier impuissant. St-Etienne, qui avait de grosses ambitions pour la rencontre, concède sa deuxième défaite en treize dernières journées de championnat. Les Verts n'ont pourtant pas démérité à Geoffroy-Guichard et auraient pu arracher le nul s'ils ne s'étaient pas heurté à un Sirigu des grands soirs : Sako (53e), Aubameyang (71e), Sinama (21e, 77e). Ils terminent l'année civile à la 8e place.
Camara : "Un titre anecdotique"
Depuis 2001, le club sacré champion d'automne a été titré à cinq reprises (Lyon à quatre reprise et Lille en 2010-2011). Seul Bordeaux n'est pas parvenu à rester sur le podium au terme de la saison après avoir dominé la première partie de l'année. C'était en 2001 et 2010. De bon augure pour le PSG ? Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule pour les supporteurs parisiens, l'arrivée de David Beckham a été quasiment confirmée dans les colonnes de l'Equipe ce mercredi. Une bonne raison de plus de fêter la trêve pour les Parisiens.
"C'est la victoire de tout un groupe, il y a eu de la solidarité, du talent", reconnait Zoumara Camara, le capitaine des Parisiens. Avant de reconnaitre que "ce titre de champion d'automne est un peu anecdotique, on ne se souvient pas trop du champion d'automne des années précédentes." Quant au cas de son coéquipier Javier Pastore, une fois de plus sifflé à sa sortie du stade, il a préféré faire court : "C'est un joueur qui a besoin d'avoir beaucoup de ballons. Là, c'est vrai qu'il est un peu moins bien." Une version confirmé par Antoine Kombouaré à l'issue de la rencontre : "J'attends beaucoup plus de lui. Je ne parle pas du footballeur, parce que le footballeur c'est d'abord l'homme. Je sais qu'il n'est pas très heureux. On va travailler pour qu'il soit heureux. Et s'il est heureux, il redeviendra le joueur qu'on a connu en début de saison".
Dans un contexte délicat, les Franciliens peuvent en tout cas respirer jusqu'à la reprise du championnat, le 14 janvier. Fort d'un investissement de 85 millions d'euros via des fonds qataris durant le Mercato estival, le club de la Capitale avait une quasi-obligation de succès dans cette première partie de championnat. C'est désormais chose faite. Si les problèmes d'égo ou de relations au sein du groupe sont encore à pointer du doigt, la place d'Antoine Kombouaré, régulièrement menacée ces dernières semaines, semble assurée. Enfin... pour l'instant.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.