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Le PSG, la confiance à toute épreuve

Carlo Ancelotti a subi son premier revers en championnat à la tête du PSG, samedi soir à Nancy (1-2) lors de la 30e journée de L1. Une première défaite qui sonne comme un avertissement pour une équipe qui n'a pas réussi à prendre le dessus sur un adversaire à sa portée. Mais Paris reste confiant pour la suite du championnat, même si le jeu ne convainc toujours pas.
Article rédigé par franceinfo
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ancelotti leonardo entrainement psg 042012

Cela devait finir par arriver. Samedi à Nancy, le PSG version Carlo Ancelotti a subi son premier revers. Rien finalement de surprenant, mais plutôt un résultat inéluctable au vu des dernières sorties de la mécanique parisienne mal huilée ces derniers temps. Les avertissements face à Lyon (4-4), Dijon (2-1), Caen (2-2) et Bordeaux (1-1), avec de nombreux points pris dans les dernières minutes, se sont finalement avérés sans effet. Face à l'ASNL (1-2), Paris n'a pas trouvé la recette pour déborder un adversaire jugé de moindre niveau pour un prétendant au titre qui n'aura finalement gagné en mars que face à des promus.

A huit matches du terme de la saison, ce premier revers n'est rien de plus qu'une défaite. Certes, le PSG a manqué une occasion de mettre la pression sur les Montpelliérains, confortables leaders sur leur canapé samedi soir alors que leur match à Marseille a été reporté au 11 avril, quart-de-finale de la Ligue des champions pour l'OM oblige. Certes, les Parisiens ont égratigné leur goal-average qui ne leur était déjà pas favorable face à leurs rivaux (+22 contre +26). Mais pour le staff du club et son entraîneur, il n'y a pas mort d'homme. Les joueurs du tacticien italien sont toujours debout, prêts pour la lutte finale. "Nous avons perdu, mais je suis très content de la performance de l'équipe et déçu de la défaite. Je pense qu'avec l'état d'esprit et l'attitude de ce soir, on peut être confiant pour les prochains matches", analyse Ancelotti.

Leonardo: "Je ne suis pas inquiet"

"Je ne suis pas inquiet", a lâché Leonardo au micro d'Orange Sport. "Aujourd'hui, on s'est très bien comportés. Le résultat n'est pas juste, pas logique, mais il y a tellement encore de choses devant nous, ça va être la guerre comme ça jusqu'à la fin avec Montpellier." Un optimisme du directeur sportif du PSG qui n'a d'égale que celui de son entraîneur. "Nous n'avions pas mérité de gagner contre Bordeaux (1-1) parce que nous n'avions pas bien joué, explique l'ancien coach de l'AC Milan. Ce soir, nous avons perdu un match que nous ne méritions pas de perdre. Nous avons joué un bon match avec un bon état d'esprit, une bonne attitude, un bon football."

Et d'ajouter: "Nous sommes encore en course pour le titre. Je ne suis pas inquiet, je l'étais plus après le match de Bordeaux que ce soir." Pourtant, le PSG n'a pas rassuré face aux Lorrains. Privé de Motta et Alex blessés, Ancelotti avait fait le choix de laisser Nenê et Sakho sur le banc, et de titulariser Zoumana Camara à la base de son célèbre "sapin de Noël". "L'équipe du PSG a très bien joué, bien en première mi-temps, encore mieux en deuxième mi-temps, ajoute Leonardo. On a bien contrôlé le match en deuxième, on a égalisé, on a eu beaucoup d'occases. Aujourd'hui, on s'est très bien comportés".

Pourtant, dans le jeu, si Menez et les siens ont eu le monopole du ballon, ils n'ont pas fait montre d'une domination sans partage sur la rencontre et ne se sont finalement créés que peu d'occasions franches. Comme souvent ces derniers matches, Javier Pastore a erré comme une âme en peine sur le terrain, symbole d'une équipe apathique et peu inspirée. "Soit tu te suicides parce que tu as perdu à Nancy. Soit tu réagis, tu rebondis et tu continues à jouer pour te relever. Et c'est ce qu'on va faire", martèle Sirigu. "On cogite un peu, c'est sûr et c'est normal", reconnaît quant à lui Matuidi. L'heure est donc à la remobilisation pour une équipe où les rumeurs de tension dans les vestiaires se multiplient. L'absence de Nenê, mécontent de sa non-titularisation, en serait-elle un exemple? "Il n'y a pas de crise", répète à l'envi Ancelotti. Alors méthode Coué ou manque de lucidité? L'avenir le dira. Et l'avenir, c'est déjà le choc face à l'OM dimanche prochain.

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