Le PSG se promène contre Nantes (5-0)
Le PSG est toujours assoiffé. Pour la quatrième fois de la saison (toutes compétitions confondues), il a inscrit cinq buts dans un match. Après Anderlecht (5-0), Sochaux (5-0), Brest (5-2), c'est Nantes qui est passé à la moulinette. Malgré leur 6e position au classement, les hommes de Michel Der Zakarian n'ont pu que constater qu'il y avait un écart abyssal avec cette formation. Et le technicien du promu doit trouver des solutions pour ne pas revivre pareille domination lors de la demi-finale de la Coupe de la Ligue à la Beaujoire.
Il pourra juste se consoler avec un scénario qui n'a jamais souri à ses troupes. Un corner dès la 10e minute, dévié au premier poteau par Cavani, insuffisamment repoussé et repris à bout portant par Thiago Silva, le PSG avait trop rapidement pris le dessus. Et il avait doublé la mise sur une faute imaginaire sur Verratti, et un penalty transformé par Ibrahimovic (37e). La domination était à sens unique. Les Nantais, si performants depuis le début de la saison, étaient renvoyés à leur statut de promu qu'ils n'ont que rarement endossé. Autour de l'heure de jeu, la différence se creusait inexorablement. Un centre de Lucas, une remise de la tête de Matuidi pour une reprise de Thiago Motta, en position d'avant-centre, le trou était creusé (52e). Et Cavani y allait de son but, servi sur un plateau par Ibrahimovic (58e). Et enfin, le Suédois doublait sa mise personnelle après un cafouillage (64e). Pour la star de Paris, il s'agit de son 62e but en 53 matches de Ligue 1.
Les deux victoires de rang du FCNA n'a pas résisté au passage de l'ouragan PSG. La cinquième défaite de la saison n'est pas une surprise, ni un déshonneur, simplement une bonne claque. Trop attentistes, ils n'ont rien pu faire. Et Paris a passé une soirée des plus tranquilles.
Réactions
Michel Der Zakarian (entraîneur de Nantes): "Il y a une supériorité flagrante. On n'a pas existé du début à la fin. On a couru après le ballon sans arrêt, on a toujours été en retard et on n'a pas existé dans l'impact physique. C'est une équipe qui était trop forte pour nous ce soir. Mais on prend un but sur le premier corner contre nous et le penalty, je pense qu'il n'y est pas. Mais c'est Paris, il n'y a pas photo et on n'a pas existé. Quand on avait le ballon, on était incapable de faire trois passes, on ne résistait pas au pressing... C'est un non-match de notre part. Après, il y a des équipes qui leur ont posé des problèmes mais, nous, on a été inexistants. Le match aller, c'était la 3e journée, ils n'étaient pas prêts physiquement et ils n'avaient pas les repères qu'ils ont aujourd'hui. Les trois quarts de mon équipe découvrent la L1, ils ont vu ce qu'était le haut niveau. On les retrouve dans dix jours et j'espère qu'on aura retenu la leçon et que, déjà, on existera plus au plan physique. Je pense que c'est une des équipes les plus fortes depuis de nombreuses années. Individuellement et collectivement, ils ont la maîtrise, avec un milieu de terrain top niveau. Et puis une défense et une attaque top niveau aussi. C'est compliqué du coup (sourire). Et encore, ils ont joué en marchant. Les joueurs étaient abattus. Quand tu prends une raclée, tu es abattu, tu vas pas sauter de joie."
La 21e journée de Ligue 1
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