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Lens peut s'attendre au pire

Invité de Stade 2, Gervais Martel a indiqué que les 10 millions d'euros de garantie exigés par la DNCG pour que Lens évolue en Ligue 1 cette saison ne seront pas versés. L'homme d'affaire azéri Hafiz Mammadov, actionnaire majoritaire du Racing, est "très vexé" par les instances françaises et refuse tout versement. Si le club a fait appel auprès du CNOSF pour obtenir une conciliation avec la Fédération, il semble pourtant que le ciel s'assombrisse sur Bollaert.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

Les 10 millions d'euros tant attendu à Lens ne se sont pas perdus. Ils ne sont tout simplement jamais partis d'Azerbaïdjan. Chargé de déminer cette drôle d'affaire, Gervais Martel a confirmé dans Stade 2 que les fonds "n'arriveront jamais". Un couac terrible à cause d'un revirement de l'actionnaire Hafiz Mammadov. "Je l'ai expliqué à un certain nombre de groupes de supporteurs que j'ai rencontrés jeudi. Hafiz Mammadov est aujourd'hui très vexé de la demande de la DNCG (Direction nationale du contrôle  de gestion)", a expliqué Martel.

Mammadov vexé par la DCNG

Vexé ? L'homme d'affaire n'apprécie pas qu'on lui dicte comment et quand apporter de l'argent à son club.  "Il considère qu'il a amené 20 millions d'euros qui ont été bien réglés en  temps et en heure l'année dernière. Il considère qu'il a donné 18 millions de  garantie de première demande, ce qui n'est pas rien, de la part de la banque d'Azerbaïdjan. Il considère, lui, vouloir amener l'argent au fur et à mesure donc il a décidé au dernier moment de ne pas nous verser les 10 millions", a répondu le président nordiste.

"Entre le marteau et l'enclume"

Pris "entre le marteau et l'enclume", Martel joue la carte de la conciliation. Il espère régler ça à l'amiable avec la Fédération en apportant quelques preuves de sa bonne foi. "On a modifié notre budget en tenant compte de ces dix millions qui ne sont  pas arrivés mais rassurez-vous, on ramène quand même quelques millions dans  notre besace quand on sera entendu et puis on va baisser un peu les charges du  club", a ajouté Martel, confiant sur l'avenir de Lens en Ligue 1. Inflexible jusque-là, le gendarme du foot français changera-t-il son fusil d'épaule ? Au CSNOF puis éventuellement au conseil fédéral de décider.

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