Leonardo: "Je suis tranquille. Il ne s'est rien passé"
Des images télévisées semblent vous montrer en train de donner un coup d'épaule à M. Castro. Quelle est votre version des faits ?
Leonardo: "Je suis tranquille. Pour moi, il est clair qu'il ne s'est rien passé. Je voulais parler à l'arbitre et je l'attendais. Il y avait beaucoup de monde qui rentrait aux vestiaires. Et au moment où M. Castro arrive, il y a un délégué qui est devant moi au début et qui en cherchant à me bloquer, me pousse. Après, avec mon dos, je rentre en contact avec l'arbitre. C'est dur à voir sur les images en direct mais au ralenti on le voit. La vérité c'est ça. L'arbitre ne s'est pas senti agressé, d'ailleurs."
Avez-vous essayé de vous expliquer avec M. Castro ?
Leonardo: "J'ai demandé à lui parler mais il m'a dit non. Après, Nasser (le président du PSG Nasser El Khelaïfi, ndlr) vient me chercher et ça en reste là. C'est tout. C'est pour ça qu'après, en zone mixte, je n'ai pas compris pourquoi vous vouliez tous me parler de ça. Pour moi c'était une surprise."
Comment expliquer qu'il y ait autant de crispation dans une équipe qui va certainement être championne de France ?
Leonardo: "Il y a beaucoup de fatigue. Parce que l'équipe et le club sont en construction. Je crois que pour Lille, Lyon ou Marseille, c'est moins fatigant. Pour nous tout est nouveau, il y a tellement de choses à mettre en place. C'est le double de fatigue."
Mais vous, ou des joueurs aussi expérimentés que Thiago Silva, Ibrahimovic ou Beckham devraient être à l'abri de ça...
Leonardo: "Mais quand ils sont au Milan, à Manchester ou à la Juve, ils sont dans une structure déjà faite. Ici la structure est encore à faire et ils sont moins protégés. Ce qui est plus compliqué dans un club en construction, c'est le manque de temps. Le temps, c'est un sacré médicament. L'année prochaine, il y aura déjà deux ans derrière nous et ça ira déjà mieux."
L'arbitre a rédigé un rapport et vous allez être convoqué par la commission de discipline. Quelle est votre réaction ?
Leonardo: "On attend la procédure officielle. Je n'ai pas de problème à dire ce qu'il s'est passé."
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