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Leonardo : "On suscite l'envie et la jalousie"

Remonté par les critiques ayant suivi la prestation du Paris SG lors du clasico, dimanche contre Marseille (2-0), le directeur sportif Leonardo a effectué une mise au point, estimant que son club suscitait "l'envie et la jalousie" en France.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Leonardo, l'ex directeur sportif du PSG

Vous semblez agacé par les critiques concernant les dernières  prestations d'Ibrahimovic...
Léonardo: "Ce n'est pas seulement depuis le clasico. Depuis plusieurs semaines, il  y a un ton bizarre, une manière de juger le club qui est bizarre. Après le  clasico, j'espérais voir dans la presse des commentaires sur Sirigu, Armand,  Lucas, Lavezzi, Ménez, qui a fait une très belle entrée dimanche. Mais on  trouve des choses qui n'ont pas lieu d'être parce que pour juger et critiquer  Ibrahimovic, sincèrement, il faut avoir du courage."

Au-delà de son jeu, on a senti chez lui un certain agacement lors du  clasico...
L. : "Je ne suis pas d'accord. Il a marqué 22 buts et délivré 4 passes  décisives en championnat. Depuis le début de la phase retour, il a inscrit 4  buts. Il est dans toutes les actions décisives et importantes de l'équipe.  Après, ce n'est pas possible d'être toujours dans la meilleure condition  physique pendant 10 mois. Mais on ne peut pas juger sa saison juste sur ses  derniers matches. Quand j'entends les gens qui parlent, les commentateurs, les  consultants, j'ai l'impression qu'on dérange. En fait, on commence à arriver  exactement là où on voulait. On suscite l'envie et la jalousie et c'est  toujours mieux de susciter l'envie et la jalousie que la pitié." 

Faites-vous également allusion aux récentes sorties médiatiques de  Jean-Michel Aulas contre le PSG?
L.: "Non, je parle en général".

Comment avez-vous accueilli les sifflets concernant Ibrahimovic?
L.:
"C'est la première fois avec Ibra mais ce n'est pas la première fois  avec un joueur. On doit avoir un public qui nous pousse tout le temps, qui aide  l'équipe, qui soit confiant. On a besoin d'un public plus optimiste, un public  de +Champions League+ tout le temps. Sans ça, ce sera très difficile de  réussir. C'est important d'avoir le soutien des supporteurs jusqu'au bout. Sans  ça, on ne va pas réussir."

Qu'avez-vous pensé des premiers pas de Beckham?
L.: "Je suis content mais ce n'est pas une surprise, je le connais bien."   

Son vrai test aura tout de même lieu mercredi pour sa première  titularisation...
L.:
"Beckham ne passe pas un test, il est là pour nous aider. J'ai toujours  dit qu'il était venu pour le côté sportif. Ce qui change et fait évoluer une  équipe et un club, ce n'est pas le nombre d'interviews que tu donnes ou le  nombre de maillots que tu vends. Ce qui change, ce sont les titres que tu  gagnes. Un joueur comme lui ne se discute pas. Si tu le discutes c'est que tu  ne connais pas le football et il y en a beaucoup ici (qui ne connaissent pas le football)."

Vous pensez que la France ne connaît pas vraiment la réalité du football  de haut niveau?
L.:
"Sincèrement, il n'y a pas trop de connaissances du haut niveau, du football. Mais c'est notre challenge".

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