LFP : L'élection du nouveau président est repoussée faute de quorum
On ne connaît pas encore le successeur de Frédéric Thiriez. L'assemblée générale de la Ligue de football professionnel (LFP), qui devait élire un nouveau président de l'instance et un nouveau conseil d'administration, soit le gouvernement du foot professionnel français, n'a pu se tenir mercredi faute d'avoir atteint le quorum. Un revers pour une institution qui se cherche après le départ de son président historique au bout de 14 ans.
Nécessité de consensus
"Nous avons tous perdu aujourd'hui. Il y a un conflit fort entre les deux syndicats (sous-entendant celui qui représente les clubs de L1 et celui des clubs de L2). Chacun doit faire ses meilleurs efforts pour rassembler, fédérer et trouver un consensus. On a un produit commun et c'est vraiment dommage et triste. Il faut trouver un consensus", a déploré Vadim Vasilyev vice-président de Monaco. "Par la volonté conjuguée de 13 clubs et des familles du football, nous n'avons malheureusement pas pu délibérer ensemble des sujets qui importent a tous sur le développement du football et, ce qui est beaucoup plus grave, nous n'avons pas pu faire valoir l'acte démocratique qui est celui d'une assemblée générale élective", a encore regretté devant la presse Bertrand Desplat. "On constate et on déplore un déni total de démocratie, on le regrette, a poursuivi le président du club breton. On estime que les personnes qui portent la responsabilité de cette fracture importante du foot devront rendre compte dans les jours et les semaines qui arrivent".
"On cherche à s'éxonérer de la pratique démocratique"
"Aujourd'hui, nous sommes dans l'attente de la future convocation de la future assemblée générale. Il y a une date qui doit être programmée dans les 20 jours qui viennent. Cette fois, nos statuts prévoient qu'il n'y aura pas de quorum minimum", a précisé Bertrand Desplat. "Les clubs que je représente (les 27 présents sur 40 au total de L1 et L2) sont extrêmement déterminés, ils sont aussi un petit peu vexés de la manière dont on cherche a s'exonérer de la pratique démocratique, a ajouté le dirigeant de Guingamp. Ils regrettent surtout que les uns et les autres puissent être sur place et ne pas avoir le courage d'affronter les urnes. Ces personnes se reconnaîtront et quand elles prendront un peu de recul et de hauteur sur les événements elles se rendront compte qu'elles ont mal agi".
Le quorum était fixé à 57,71 % d'émargements sur la feuille de présence, entre clubs de L1, L2 et représentants des familles du football (syndicats d'entraîneurs, joueurs, administratifs, etc). Il n'était que de 57,25 %. Président par intérim de la LFP depuis le départ de Thiriez le 15 avril dernier, Jean-Pierre Denis aurait dû être confirmé mercredi à la tête de l'instance dans un rôle désormais honorifique, puisque c'est le numéro 2, Didier Quillot, déjà en poste, qui gère l'instance. Mais devait également être renouvelé le conseil d'administration qui réunit les personnages les plus influents du football français.
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