Ligue 1 (8e journée) : Nice et Ben Arfa, ça plane pour eux !
Quelle démonstration niçoise ! Les Aiglons passaient deux tests sérieux cette semaine, avec la réception de Bordeaux et le déplacement à Saint-Etienne. Le résultat des examens est probant : six points, avec dix buts marqués pour seulement deux encaissés. Les hommes de Claude Puel ont encore démontré ce dimanche pourquoi il ne faudrait surtout pas les prendre à la légère cette saison. La plus jeune équipe de L1 (24 ans de moyenne d’âge) a affiché une maturité et une maîtrise tout simplement impressionnantes. Et ce même à 9, après les exclusions de Nampalys Mendy (62e) et de Maxime Le Marchand (81e).
Il faut dire que les Niçois s’étaient mis à l’abri bien plus tôt dans la rencontre. A la réception d’un centre de Ricardo Pereira, Vincent Koziello avait ouvert le score et son compteur personnel dans l'élite sur la toute première incursion des Azuréens dans le camp adverse (0-1, 5e). Le petit doute né de l’égalisation de Loïc Perrin (1-1, 19e) aurait ensuite pu polluer les têtes des jeunes Aiglons. Bien au contraire, ils sont repartis de l’avant et Ben Arfa a fait parler son talent. Une frappe de toute beauté (1-2, 39e) et un raid solitaire dont il a le secret, où il a passé en revue la moitié de l’équipe stéphanoise (1-3, 45e+1), ont permis à l’OGCN de faire le break avant la pause.
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Beric a eu deux balles de 2-1
Dans le sillage de leur recrue estivale, les Niçois ne se sont pas arrêtés en si bon chemin. Fidèle à ses principes, la meilleure attaque de L1 n’a pas fermé le jeu au retour des vestiaires. Elle s’est même permis le luxe d’alourdir l’addition par l’intermédiaire de Jean-Michaël Seri, à la conclusion d’un contre parfaitement négocié par Valère Germain (1-4, 53e). Même les décisions arbitrales contraires et sévères n’ont pas fait dévier les Aiglons de leur ligne de conduite. A l’image d’un Ben Arfa passé tout près du triplé au bout d’un nouveau numéro (79e).
Et Saint-Etienne dans tout ça ? Les Verts ont été surclassés dans tous les domaines. S’ils ont des regrets à nourrir, ils se situent dans leur temps fort après le but de Perrin. Robert Beric a alors obtenu les occasions de mettre l’ASSE devant au score, mais l’attaquant slovène les a vendangées (22e, 30e). Jean-Christophe Bahebeck n’a pas fait mieux au moment où il aurait pu adoucir l’addition. Le joueur prêté par le PSG a manqué un penalty (83e) et buté une énième fois sur Mouez Hassen (90e+3). Ce n’était vraiment pas la soirée de Saint-Etienne, dont la série de cinq succès en L1 a pris fin avec fracas. Et pourtant, les hommes de Christophe Galtier sont toujours deuxièmes du classement. Mais l’avertissement a le mérite d’être clair.
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