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Ligue 1 : Ajaccio-PSG, quand Christophe Galtier affronte son fils Jordan

L'entraîneur parisien sera opposé, le temps d'une soirée, à son fils, entraineur adjoint à Ajaccio, vendredi.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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Christophe Galtier lors du match de Ligue 1 entre le PSG et Toulouse, le 31 août 2022. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Il y aura un Galtier sur chaque banc lors du match entre Ajaccio et le PSG. Christophe, entraîneur en chef parisien, et son fils Jordan, adjoint d'Olivier Pantaloni à Ajaccio, s'affrontent indirectement pour la 12e journée de Ligue 1, vendredi 21 octobre.

"Cela sera un moment particulier pour un père de voir un de ses garçons sur un banc de L1 dans une confrontation", sourit le coach du PSG, mais "il va vite falloir faire abstraction". "Je sais qu'il est plongé dans l'analyse de notre équipe", ajoute le père, décrivant "un garçon passionné par le foot".

Dans le staff d'Ajaccio depuis 2018

Jordan Galtier, 33 ans, "n'a pas eu la carrière qu'il pensait avoir, il n'est pas passé pour des raisons physiques et s'est vite projeté dans une carrière d'éducateur, de formateur, et il a été appelé à être adjoint d'Olivier Pantaloni" à l'ACA, poursuit le Parisien.

"Je n'ai pas réussi à percer dans le monde professionnel, ce qui a été une grande frustration", admettait Jordan Galtier au site de la Ligue 2 la saison dernière. "Je me suis alors réfugié dans les diplômes d'entraîneur." Formé à Auxerre, passé par la réserve de Bordeaux puis Fréjus-Saint-Raphaël ou Arles-Avignon, il a "eu de gros problèmes de genou dès l'âge de 20 ans", raconte-t-il, et il s'est "lancé pleinement dans le métier d'entraîneur" vers 27 ans.

"J'étais tellement passionné qu'il m'était impossible de quitter le foot", poursuit-il. Jordan Galtier prend en charge les U17 nationaux de l'ACA en mai 2018 puis devient l'adjoint d'Olivier Pantaloni. "Je lui dis seulement de s'épanouir dans sa fonction et d'être respectueux envers son club et son entraîneur", reprend Christophe Galtier. Jordan "est très indépendant, on en parle assez souvent en famille, il a des références autres que celles de son père, il étudie beaucoup, analyse beaucoup".

Comme Pochettino et Ancelotti

Le fils assure que "bien évidemment, il y a une influence de mon père. Je regarde son animation tactique (...) son jeu positionnel et ses idées dans les sorties de balles". Ils ne se voient guère "qu'une fois par an", confesse Jordan, "mais disons qu'une fois par mois, on a une bonne discussion".

Ils se croiseront à coup sûr vendredi. Pourraient-ils se retrouver à l'avenir sur le même banc ? "Je ne sais pas s'il travaillera avec moi un jour", répond Christophe. "Si un jour je dois travailler avec mon père, ça se fera naturellement. Et si ça ne se fait pas, ça ne se fait pas", abonde Jordan, qui n'a pas envie de passer pour un "pistonné".

La saison dernière au PSG, Mauricio Pochettino travaillait avec son fils Sebastiano comme adjoint. Carlo Ancelotti collabore aussi avec le sien, Davide, au Real Madrid, mais ils ne l'ont pas fait ensemble au PSG. Travailler avec mon père "n'est pas mon but dans la profession", conclut Jordan. "Je suis très fier de m'appeler Galtier, je suis très fier de mon père. Mais aujourd'hui, je ne suis pas dans le staff d'Olivier Pantaloni parce que je m'appelle Galtier".

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