Cet article date de plus de six ans.

Ligue 1 : avant la trêve, attention au faux-pas

Les vingt équipes de Ligue 1 sont sur le pont ce mercredi pour le compte de la 19e journée de Ligue 1. Si Monaco-Rennes s'apparente au match le plus serré entre le 2e et le 7e, de nombreux duels s'annoncent déséquilibrés. Afin de bien finir 2017, les cadors seraient avisés de remporter des matchs où ils sont, sur le papier, largement favoris.
Article rédigé par Théo Gicquel
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
 

Un seul match entre des équipes classées de la 1e à la 9e place (Monaco-Rennes), et cinq matchs mettant aux prises une équipe du top 6 à une équipe classée en dessous de la 13e place. C'est peu dire que la 19e journée de Ligue 1, qui se déroule intégralement ce mercredi, parait inégale sur le papier.

Quel dauphin pour le PSG ?

Sa défaite contre l'Olympique Lyonnais dimanche dernier (0-2) a écarté Marseille (4e) de la lutte pour la deuxième à l'orée de la trêve hivernale. Avec la réception de Troyes (14e), les Phocéens ont l'occasion de conclure positivement une phase aller à deux vitesses. Après un départ chaotique, les hommes de Rudi Garcia ont redressé la pente (3 défaites sur leurs 20 derniers matchs) et jouent désormais au coude à coude avec Monaco et Lyon, grâce notamment à un excellent Florian Thauvin (8 buts, 8 passes).

Dans cette lutte à plusieurs derrière un PSG pour l'instant intouchable (9 points d'avance sur Monaco), l'ASM (2e) est le favori le plus en danger mercredi. Avec la réception de Rennes (7e), les Monégasques reçoivent l’adversaire le plus coriace parmi les favoris. Mais à son niveau, Monaco a toutes les armes pour s'éviter un guêpier face à des Bretons étrillés par le PSG samedi dernier (1-4). "Je suis passionné mais réaliste.  Je crois qu'on peut réussir avec ce projet", a expliqué lundi l'entraîneur Leonardo Jardim. Rennes, remonté à la 7e place depuis l'arrivée de Sabri Lamouchi, sera privé de son capitaine Benjamin André (suspendu) mais comptera sur les retours de Gourcuff et Khazri.
   
 

De son côté, Lyon (3e), sauvé par son gardien Lopes dimanche, doit retrouver de la maîtrise dans son jeu, mais apparaît relativement serein pour son déplacement à Toulouse (17e), qui reste sur 2 victoires lors de ses 9 derniers matchs. Avec Fekir et Mariano Diaz, les Lyonnais ont de quoi faire vaciller les joueurs de Pascal Dupraz, désormais en conflit ouvert des groupes de supporters toulousains.

Le PSG cherche le clean sheet


Le PSG (1er), déjà champion d'automne, cherchera lui à soigner son goal-average face à Caen (10e). Avec cinq matchs consécutifs avec un but encaissé, la défense parisienne semble déjà avoir la tête à 2018. Méfiance donc. D'autant que Caen reste à ce jour la dernière équipe de Ligue 1 à ne pas s'être inclinée au Parc des Princes : l'égalisation était venue au bout de la nuit par Rodelin le 20 mai dernier (1-1).
    

"Il s'est passé quelque chose au Parc la saison dernière, ça marque les joueurs et un club. Mercredi pour tout le monde c'est impossible mais pas pour nous", a positivé l'entraîneur normand Patrice Garande. Tout en relativisant : "C'est bien de jouer le PSG à ce moment-là (avant la trêve hivernale, ndlr): si tu prends une valise contre eux, c'est toujours très compliqué de se relever derrière"

En bas, des points pour la survie


Si Nantes (5e) devra se méfier d'Amiens (13e), solide à domicile, Nice (6e), qui a emprunté les courants azuréens ascendants depuis un mois, devrait se défaire facilement d'une équipe de Lille (18e) cataclysmique. A moins que la suspension de Mario Balotelli ne change la donne pour des Aiglons très dépendants de leur buteur italien. 

Enfin, Bordeaux (15e, 1 seule victoire sur ses 11 derniers matches de championnat), devra percer le coffre-fort héraultais. Avec le retour de l'homme providentiel en Aquitaine, Malcom, les hommes de Jocelyn Gourvennec voudront se donner de l'air face à des Montpelliérains (11e) souvent regroupés devant leur défense, la meilleure championnat (13 buts encaissés).

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.