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Ligue 1 : Benedetto, Payet, Germain... l'OM cherche encore son trio magique

À l'image d'un Dario Benedetto imprécis ce dimanche, l'attaque de l'OM a eu du mal à exister face au PSG (défaite 4-0). Bien sûr face à un Paris de gala qui a évolué à un très haut niveau notamment dans le premier acte, la tâche était rude. Mais ce qui peut sembler rageant, c'est que les Marseillais ont eu quelques situations pour s'exprimer mais ont manqué de précision. Au final, outre l'addition salée, il y a surtout un léger goût d'inachevé.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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À première vue, cette défaite 4-0 de l'OM sur la pelouse du Parc peut sonner comme une grosse claque. Une de celles qui illustre la différence de niveau, tout simplement, entre les deux formations. Et cette dernière idée n'est peut-être pas fausse, loin de là. Mais les Marseillais auraient pu, à défaut de ramener les trois points, au moins marquer un ou deux buts avec un peu plus de justesse dans le dernier geste. Des situations, notamment en début de match, qui finissent par coûter cher face à un adversaire face auquel on sait que le moindre échec peut être sanctionné dans la foulée.

Germain-Benedetto-Payet, une recette à travailler

Alignés dans un 4-3-3, Dimitri Payet, Valère Germain et Dario Benedetto avaient la (très) lourde charge d'emmener l'attaque olympienne dans ce classique. Et le trio, au-delà d'avoir du mal à se trouver, a manqué les rares opportunités qu'ils se sont créées et a souffert de la comparaison avec les Mbappé-Icardi-Di Maria en face. L'Argentin, seul en pointe, a curieusement fait preuve de beaucoup de déchet technique. Dans ses contrôles, ses projections, il n'a jamais semblé dans le bon tempo.

Pour Germain, l'occasion manquée au quart d'heure peut également nourrir des regrets : sur un bon travail de Payet côté gauche, le capitaine de l'OM adresse un bon ballon en retrait à l'entrée de la surface pour l'ancien Monégasque. Celui-ci reprend sans contrôle du plat du pied gauche mais voit le cuir fuir le cadre de Navas, tranquille comme Baptiste ce dimanche. Ce n'est peut-être pas beaucoup, mais ça aurait pu vouloir dire beaucoup pour l'OM, d'autant plus à un moment où tout restait encore possible...

Villas-Boas attend Thauvin avec impatience

Pour trouver trace de pareille situation dans cette partie, il faudra attendre - si la mémoire ne fait pas défaut - la 85e minute et une belle frappe du gauche du jeune Marley Aké, 18 ans, entré cinq minutes plus tôt à la place de Benedetto. Encore une fois on rappellera que défier ce PSG, qui plus est au Parc, n'a rien de facile et que la marge de manoeuvre offensive de l'OM a logiquement été réduite.

Mais toujours est-il qu'un véritable trio offensif a du mal à émerger dans l'esprit de Villas-Boas. Aké, Radonjic mais surtout Thauvin - attendu pas avant janvier - peuvent encore renverser la table et reste des options crédibles pour l'entraîneur portugais. La semaine dernière au Vélodrome contre Strasbourg (victoire 2-0), ce ne sont pas des joueurs offensifs qui ont porté l'OM. Reste à corriger le tir et balayer les doutes dès mercredi à l'extérieur face à Monaco avant de recevoir Lille samedi prochain. Pas une mince affaire.

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