Ligue 1 : l'invincibilité du PSG, deux chocs entre prétendants à l'Europe, la lutte acharnée pour le maintien... Les enjeux de la 15e journée

Dernier week-end de championnat avant six semaines. Alors que Didier Deschamps a annoncé sa liste de 25 Bleus, mercredi 9 novembre, et officieusement lancé le Mondial au Qatar, la Ligue des talents s'offre une dernière sortie avant le 28 décembre. L'occasion de revenir sur les enjeux de cette 15e journée si particulière, qui débute vendredi 11 novembre, et qui conclut la première partie de saison des clubs en Ligue 1.

Le PSG veut conserver son invincibilité

Porté par son trio Messi-Neymar-Mbappé depuis août (29 buts et 27 passes décisives à eux trois en Ligue 1), le PSG est déjà certain de conclure cette première phase en tête du championnat puisqu'il compte cinq points d'avance sur son dauphin lensois. Mais alors que la grande majorité de son effectif doit s'envoler pour le Qatar dans les prochains jours et pourrait, par peur d'une blessure fatale, lever un peu le pied lors de la réception d'Auxerre, dimanche, l'entraîneur Christophe Galtier aura probablement à cœur d'étendre la série d'invincibilité du club.

Paris est en effet la dernière équipe des cinq grands championnats à ne pas avoir connu de défaite toutes compétitions confondues cette saison. Mieux, le club de la capitale ne s'est plus incliné depuis 30 rencontres (23 victoires, sept nuls) et n'est plus qu'à sept matchs de la meilleure série de son histoire, établie entre août 1993 et avril 1994.

Deux chocs pour le podium

Derrière Paris, Lens carbure en cette première partie de saison. A tel point que l'équipe menée par Franck Haise compte cinq points d'avance sur le Stade rennais, troisième, et six sur Marseille, Monaco et Lorient. Le choc entre Monégasques et Marseillais, dimanche soir, sera donc capital dans la course au podium et à l'Europe. Avec trois internationaux tricolores potentiellement titulaires (Youssouf Fofana côté ASM, Mattéo Guendouzi et Jordan Veretout côté OM), le spectacle devrait être au rendez-vous à Louis-II. D'autant que Wissam Ben Yedder et Jonathan Clauss, non convoqués, auront une belle opportunité de prouver à Didier Deschamps qu'il a eu tort de ne pas les inviter au Mondial.

Avant cela, Nice sera à Lyon, vendredi, pour un autre beau duel sur le papier. Même si les deux clubs, programmés pour jouer le podium, sont toujours enlisés au milieu de tableau après un début de saison fébrile, ils peuvent légitimement regarder plus haut. L'OL de Laurent Blanc s'est fixé comme objectif de marquer le plus de points jusqu'à la trêve, avant de se préoccuper de trouver une identité de jeu, et doit se relancer après s'être pris les pieds dans le tapis à Marseille la semaine passée (0-1). De son côté, Nice n'a plus perdu depuis le 1er novembre (défaite 1-0 à Paris). 

Alerte rouge en bas de classement

Hormis Angers qui est assuré de rester dans les quatre dernières positions avant la venue de Lille, dimanche, toutes les autres formations de la zone rouge sont susceptibles d'en sortir. Seulement quatre points séparent Troyes (13e avec 14 pts) d'Ajaccio et Brest (18e et 19e avec 10 pts). Justement, deux affrontements entre malheureux candidats à la relégation auront lieu lors du multiplex de dimanche. Nantes accueillera Ajaccio sans son défenseur Nicolas Pallois, suspendu. Dans le même temps, Troyes ira à Brest.

Mais Auxerre (15e), qui affronte le PSG, et Montpellier (14e), qui avance au ralenti depuis un moment (quatre points en neuf matchs), peuvent légitimement craindre pour leur position au classement. Tandis que Strasbourg, qui n'a gagné qu'un match en Ligue 1, risque également de s'enfoncer en cas de mauvais résultat contre un Lorient (6e), bien loin de toutes ces questions en réalisant le meilleur début de saison de son histoire, et pour qui la mission maintien semble désormais bien engagée avec 27 points pris en 14 rencontres.