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Ligue 1 : L'Olympique de Marseille domine Saint-Etienne dans le choc pour l'Europe

L'Europe se mérite. Et ce dimanche soir, l'Olympique de Marseille a prouvé qu'il en voulait plus que Saint-Etienne. L'OM s'est logiquement imposé 2 à 0 face à des Stéphanois peu inspirés et qui n'ont plus gagné au Vélodrome depuis près de 40 ans... Une victoire qui permet aux Marseillais de remonter à la 4e place, à cinq points du podium.
Article rédigé par Quentin Ramelet
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3 min
  (GERARD JULIEN / AFP)

Pour ce véritable "Classique" de la Ligue 1, l'Olympique de Marseille n'a pas dérogé à la règle. Invaincu en son antre du Vélodrome depuis août 1979 face à Saint-Etienne, le club olympien a prolongé sa série incroyable face à son rival historique. Après une première période parfaite, ou presque, ponctuée par deux buts de Mario Balotelli (12e) et Florian Thauvin (20e), les Marseillais ont plus ou moins géré leur avance en seconde face à des Stéphanois particulièrement dépassés pour ce match de clôture de la 27e journée de Ligue 1. Conséquence de ce quatrième succès en cinq matches : l'OM (4e) passe devant Reims et son adversaire du soir, à cinq points de Lyon, troisième.

5 buts en 6 matches pour Balotelli

Si ce Vélodrome, presque plein, ne sourit pas vraiment aux Verts, c'est tout le contraire pour pour l'avant-centre marseillais. "Super Mario", qui semble de plus en plus impliqué au sein du système mis en place par Rudi Garcia, n'a pas attendu longtemps pour s'illustrer. Une première fois sur un raté incroyable. Alors servi parfaitement par Maxime Lopez, l'ancien Niçois, seul aux 15m face à Stéphane Ruffier (6e), a complètement manqué son tir. La deuxième a donc été la bonne. Pourtant, c'était une toute autre affaire, et le geste digne des meilleurs. Sur un corner de Florian Thauvin, la star italienne s'est alors dégagée du marquage hasardeux de Loïc Perrin avant de réaliser un petit retourné acrobatique somptueux et imparable pour le porter forezien (1-0, 12e). Son troisième but dans l'antre marseillaise et surtout son cinquième en six matches depuis son arrivée sur la Canebière.

Des Verts vides de solutions

Quelques instants plus tard, on assistait sans aucun doute au tournant de la rencontre... Alors que l'ASSE n'était pas loin d'égaliser après un super débordement côté droit de Khazri (15e), Debuchy condamnait les siens à l'exploit, concédant un pénaly logique après une faute de main. Sans trembler, Florian Thauvin a donc inscrit son 13e but de la saison en Ligue 1 permettant à l'OM de mener 2 à 0 après vingt minutes de jeu. Jusqu'à la pause, les Phocéens ont continué de pousser à l'image de Lucas Ocampos, intenable ce dimanche soir. Thauvin aurait même pu s'offrir un doublé s'il n'avait pas gâché l'offrande de son coéquipier argentin (24e).

En seconde période, les hommes de Jean-Louis Gasset, qui a lancé dans la partie l'attaquant Slovène Robert Beric à la place de son capitaine Loïc Perrin visiblement touché, se sont montrés un peu plus entreprenants. Pour autant, face à des Marseillais parfaitement en place et sûrs de leurs forces, les Verts n'ont jamais réussi à se montrer dangereux, Beric (63e), d'une tête sans danger pour Mandanda, ayant cadré le premier tir stéphanois après l'heure de jeu. Finalement, Marseille a littéralement éteint Sainté en moins de vingt minutes. Bien inquiétant pour des Verts méconnaissables, mais particulièrement rassurant pour des Phocéens qui enchaînent une quatrième victoire en cinq matches en Ligue 1. Rien de mieux pour se relancer dans la lutte pour le podium.

La réaction de Jean-Louis Gasset (ASSE)

" Ce qui me dérange c'est qu'on a encore pris un but sur coup de pied arrêté. Là c'est Balotelli qui par sa puissance physique nous met le premier but. Balotelli, il prend la pression, il prend la lumière, il me rappelle Ibrahimovic, et il a marqué un but à la Ibrahimovic. Il a ramené le public, la confiance, et beaucoup de ses partenaires vont élever leur niveau de jeu. Ce pressing de l'OM était prévu, c'est pour ca qu'on avait décidé de démarrer prudent, pour essayer ensuite, si on tenait le choc, d'avoir un peu plus d'ambition. Mais à aucun moment on n'a pu revenir au score pour avoir un espoir. Cela ne fait pas plaisir de se faire doubler au classement, mais il reste 11 matchs et on reçoit six fois. Il faut faire le dos rond, travailler, et essayer de finir le mieux possible, et si on finit 5e on sera dans les objectifs du club, je n'ai jamais parlé de podium. Il peut y avoir des fois un petit miracle, mais ce n'est pas trop d'actualité, ce n'est pas un manque d'ambition, c'est du réalisme."

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