Ligue 1 : le FC Nantes crée l'exploit au Parc des Princes en renversant le Paris Saint-Germain
Lyon et Lille tenus en échec par Reims et Monaco, l’occasion était parfaite pour le PSG. À l’occasion de la 29e journée de Ligue 1, les Parisiens recevaient le FC Nantes, dimanche 14 mars, quatre jours après leur qualification en quarts de finale de Ligue des champions (4-1, 1-1). Et contre les Canaris, Mauricio Pochettino n’a pas voulu faire tourner dans les grandes largeurs. Au contraire, Angel Di Maria et Rafinha retrouvaient une place de titulaire aux côtés de Kylian Mbappé, Marco Verratti ou encore Marquinhos souvent ménagé après un match de C1. Le message du technicien parisien était clair : seule la victoire, pour reprendre les commandes de la Ligue 1, était envisageable au Parc des Princes. C’était sans compter sur des Nantais plus vaillants que jamais, et un Alban Lafont des grands soirs.
Lafont a éteint l’armada parisienne
Pourtant, tout avait bien commencé pour le Paris Saint-Germain. Des occasions à foison, une intervention très litigieuse de Kimpembe dans sa surface non sanctionnée (21e) et un but de Julian Draxler après une action de toute beauté à une touche entre Mbappé, Verratti et Di Maria (42e, 1-0) : bref, Paris a outrageusement dominé, et fort logiquement, Paris a fait plier l’arrière-garde nantaise. Surtout, la muraille jaune a tenu en grande partie grâce à un homme : Alban Lafont. Déjà dans le premier acte, l’international espoir avait repoussé plusieurs assauts adverses (12e, 30e, 38e, 40e). Mais c'est après la pause que ses acrobaties (49e, 70e et 81e) ont permis aux siens d'espérer dans un premier temps, puis de rêver à un exploit inattendu.
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Car si Lafont a veillé à garder ses Canaris à flot, il a fallu évidemment compter sur l'opportunisme de ses coéquipiers d'attaque. Et alors quand c'est Kylian Mbappé en personne qui offre sur un plateau à Randal Kolo Muani le but de l'égalisation (1-1, 59e), tout porte à croire que cette partie va basculer. Un renversement incarné par Lafont : comme un symbole, c'est sur une de ses relances que Kolo Muani, encore, a pris toute la défense du PSG de vitesse pour partir à pleines cannes dans la surface adverse. Arrivé à bout de course, son caviar était trop beau pour que Moses Simon ne libère pas le FC Nantes (71e, 1-2).
Que ce soit la VAR, qui a finalement validé le but de Simon, ou même les sept minutes de temps additionnel, plus rien ni personne n'a empêché le 19e de Ligue 1 de signer un exploit retentissant face au futur quart de finaliste de Ligue des champions. "Cela doit nous servir, il nous restait 10 finales, confiait le Nantais Abdoulaye Touré à l'issue de la rencontre au micro de Canal +, on en a gagné une, maintenant ça va se jouer au mental mais cette victoire est une grande satisfaction." Car si c'est un énorme acte manqué pour le PSG, c'est aussi, et surtout, une sacrée opération pour Nantes (18e) qui revient à un petit point de Lorient, 17e.
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