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Ligue 1: le PSG a confirmé l’essoufflement de l’OM

Le choc face au PSG a mis en exergue les limites physiques du système OM. Si les Phocéens auraient mérité d’ouvrir le score, ils ont décliné au fur et à mesure d’une rencontre qu’ils avaient pourtant attaquée pied au plancher. Les absences de trois éléments importants (Morel, Romao, Ayew) ont trop pesé pour les hommes de Marcelo Bielsa, dominés en seconde période par des Parisiens plus techniques.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
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Comme à Gerland il y a quinze jours, l’Olympique de Marseille a clairement manqué de réussite dimanche soir au Parc des Princes. Les occasions manquées en début de match –notamment la tête de Gignac sur le poteau- se sont avérées fatales à l’OM qui a ensuite reculé. Le pressing initial efficace, effectué jusque dans le camp adverse, a laissé place à un relâchement logique dont Paris a su profiter comme il sait si bien le faire lorsqu’il sent tenir sa proie.

Maîtrise collective

« Nous devions attaquer dans des espaces de plus en plus réduits et défendre dans des espaces de plus en plus grands », a admis Marcelo Bielsa. « L’équipe a perdu de sa constance et cela s’est traduit par un manque d’efficacité. Nous ne parvenions plus à porter le danger, or eux le devenaient de plus en plus », a expliqué le technicien argentin, déçu du résultat mais pas du comportement de ses troupes.
Les efforts consentis par les joueurs lors de la première demi-heure, brillante, se sont payés lors d’un second acte malheureux : c’est en voulant dégager plein axe –au lieu de laisser passer le ballon- que Mendy a permis à Lucas d’ouvrir la marque. C’est également un manque de lucidité dû à la fatigue qui a valu à Imbula de se faire expulser à l’entame du dernier quart d’heure alors que l’Om semblait encore pouvoir revenir au score : le milieu marseillais a raté le ballon sur son intervention et trouvé le pied de Cabaye (une faute qui méritait davantage le jaune que le rouge).

Bordeaux et Nantes dans le viseur

Maintenant, si cette défaite est évidemment une mauvaise affaire sur le plan comptable (sachant que Lyon s’est imposé), tout n’est pas à jeter, loin de là. Les partenaires de Steve Mandanda ont contrarié le double champion en titre quasiment jusqu’à la fin, affichant une maîtrise collective supérieure à leur hôte. Tant qu’ils n’ont pas ressenti la fatigue.

A six matches de la trêve hivernale, dont des rendez-vous difficiles contre Bordeaux et Nantes, les Olympiens n’ont plus cette dynamique qui était la leur à la fin de l’été, mais ils parviennent toujours à développer un football chatoyant, fait de passes, de prises d’initiatives et de tirs au but nombreux. Simplement, la réussite affichée contre Saint-Etienne ou Lens s’est transformée en déveine devant l’OL et le PSG. La question demeure prégnante : le sprinteur OM a-t-il les moyens de résister au marathon que constitue le championnat de France ?

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