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Ligue 1 : Le PSG à Montpellier, cauchemar d'hiver ou champion d'automne ?

Le PSG, qui n'a plus gagné sur la pelouse de La Mosson depuis 2015, rend visite à Montpellier pour le compte de la 17e journée de la Ligue 1 (17h30), avec l'espoir de devenir champion d'automne. Mais dans une période où le jeu parisien est moins flamboyant, face à une équipe en confiance "qui joue avec beaucoup d'intensité" selon Thomas Tuchel, l'entraîneur parisien, Paris peut retomber dans certains travers.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

"Depuis quelques semaines, c'est plus difficile." En conférence de presse vendredi, Thomas Tuchel, l'entraîneur du PSG, n'a pas éludé les problèmes. Comme à son habitude, il fait face, malgré une période moins brillante de son équipe. "Ces dernières semaines, on a commis trop d'erreurs pour être aussi offensifs que d'habitude, pour que notre jeu soit fluide. On cherche des solutions faciles pour retrouver notre style, pour se créer des occasions offensives en plus grand nombre. Ça manque depuis quelques matches."

A la recherche de l'intensité

Si le parcours du PSG n'est pas trop ralenti, le technicien sait que la période qui s'ouvre devant lui recèle de nombreux pièges, qui pourraient gripper sa machine : matches tous les trois jours, terrains gras, trêve hivernale... Et cela commence par un déplacement à Montpellier, sur un terrain qui ne sourit guère aux Parisiens ces dernières saisons. Cela fait même 1595 jours que Paris n'a plus gagné à La Mosson. En avril dernier, défaite (3-2), en septembre 2017, nul (0-0), en décembre 2016, défaite (3-0). "C'est un adversaire très difficile, très dangereux, qui joue avec beaucoup d'intensité", prévient Tuchel. Et le coach espère bien que l'intensité mise par l'adversaire va conduire ses troupes à placer ce curseur-là un peu plus haut également, ce qui n'est pas toujours le cas ces dernières semaines. "C'est peut-être plus facile de trouver l'intensité face à ce genre d'équipes", espère-t-il tout en pointant du doigt une incohérence : "C'est un peu bizarre, car depuis trois semaines on a beaucoup d'intensité à l'entraînement et on n'arrive pas le montrer en match".

Un état d'esprit à retrouver

Pour ce défi, il appuie donc là où cela fait ma l: "On manque d'intensité dans notre jeu, sans le ballon mais aussi avec le ballon. On perd beaucoup confiance. Parfois, c'est peut-être seulement dans notre tête : on joue avec la peur de perdre le ballon et on finit par le perdre. Il y a un état d'esprit (à avoir), ça manque peut-être encore. Je suis convaincu qu'on peut retrouver cet état d'esprit contre ce genre d'équipes." Comme Ander Herrera, Marco Verratti ne jouera pas ce match, et c'est peut-être l'un des éléments qui explique ce coup de moins bien : "Il a beaucoup d'influence sur l'équipe car il se donne toujours à 100%, et est toujours positif. C'est un joueur clé."

Ça et les absences successives des deux leaders offensifs que sont Kylian Mbappé et Neymar, bien compensées jusque-là par Mauro Icardi et Angel Di Maria. "Ils manquent de rythme, d'automatismes", souligne Tuchel au sujet du Français et du Brésilien. Tous deux ont marqué cette semaine contre Nantes. Si le duo reprenait ses habitudes, et que le PSG gagnait à Montpellier pour la première fois depuis 2015, et que dimanche, Marseille ne battait pas Bordeaux, Paris serait champion d'automne. En revanche, si le MHSC poursuivait sa belle série à domicile avec son trio infernal Andy Delort-Gaëtan Laborde-Florent Mollet, ce match pourrait avoir des airs de nouveau cauchemar pour les Parisiens.

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